Chronique d’Eole
:star: Fake Fake Fake, Zoë Beck
Nombre de pages : 218
Éditeur : Milan
Date de sortie : 6 janvier 2016
Collection : MIL.MACAD.MILAN
Langue : Français
ISBN-10: 2745972634
ISBN-13: 978-2745972637
Prix Éditeur : 12,50€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
Un prénom pourri, des chaussures taille 49, pas un poil sur le torse et des parents bobos artistes : Edvard, 14 ans, est mal parti pour séduire Constance. D’autant qu’au collège, Henk et sa bande de gros bras ne le lâchent pas. Alors, sur Facebook, Edvard devient Jason, Américain en voyage scolaire. Jason, le double rêvé et parfait… Constance mord à l’hameçon. De mensonge en mensonge, les demandes d’amis explosent, et la machine s’emballe…
Mon Avis :
Un livre qui promettait un sujet intéressant…mais qui est retombé comme un soufflé…
Edvard est un jeune garçon qui vit avec des parents hippies, n’a pas beaucoup d’amis et est amoureux d’une certaine Constance. Quelques mois avant le début du livre, il a crée le profil Facebook de Jason, un étudiant américain en échange scolaire, avec lequel Constance a accepté de dialoguer sur internet. Mais forcément, Edvard se retrouve à s’enfoncer dans le mensonge.
Alors. Ce livre aurait pu être génial mais il reste beaucoup trop en surface. L’auteur aborde beaucoup de sujets : le harcèlement, le mensonge, internet, les protestations, l’évolution, … Mais en 218 pages, comment bien traiter ces sujets ? Ce n’est pas possible selon moi, et effectivement, l’auteur n’a pas réussi son pari.
J’ai trouvé certains passages drôles, notamment du fait qu’on est dans la tête d’Edvard et qu’il doit supporter des parents qui sont résolument contre la société, tout en s’y intégrant quand même un peu. Pour le coup, les premières scènes dans la ferme m’ont bien fait rire ! Mais le reste était vraiment survolé.
Edvard n’y va pas par le dos de la cuillère pour nous raconter ses déboires. Il parle de ses érections, de son idée que ses parents l’ont échangé à la naissance et de son amour inconditionnel pour Constance. Personnage que j’ai d’ailleurs détesté, comment peut-on aimer une peste pareille ? Elle ne le regarde jamais, l’ignore toujours, se moque de lui,… Et pourtant, même à la fin du livre, il l’aime quand même alors que bon sang, tu connais mieux mec !
De plus, tout au long de cette histoire, on suit l’évolution de Jason, et l’emballement des réseaux sociaux pour son cas. Pourtant, à aucun moment je n’ai senti du danger pour Edvard, clairement, je n’y ai pas vraiment cru, c’était trop gros et en même temps pas assez creusé, alors qu’un sujet comme ça a un véritable potentiel.
Pour moi, le seul point que j’ai vraiment apprécié dans le livre concerne l’histoire de Tannenbaum, le vieux voisin d’Edvard qui va se faire expulser. C’est un personnage formidable, avec une histoire intéressante et qui est profondément bon. C’est ce personnage qui donne un souffle à l’histoire.
Un autre personnage que j’ai apprécié, mais seulement à la fin, est la mère d’Edvard. Cette femme galeriste qui a renoncé à ses idéaux, tout en se convainquant du contraire. J’ai beaucoup aimé son évolution que j’ai trouvée très bien racontée.
Donc au final mon avis sur ce livre ? C’est une lecture rapide et détente mais qui manque réellement d’approfondissement. A force d’avoir l’impression de tout survoler, je ne suis pas vraiment rentrée dans l’histoire…
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Chronique d’Eole
:star: Fake Fake Fake, Zoë Beck
Nombre de pages : 218
Éditeur : Milan
Date de sortie : 6 janvier 2016
Collection : MIL.MACAD.MILAN
Langue : Français
ISBN-10: 2745972634
ISBN-13: 978-2745972637
Prix Éditeur : 12,50€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
Un prénom pourri, des chaussures taille 49, pas un poil sur le torse et des parents bobos artistes : Edvard, 14 ans, est mal parti pour séduire Constance. D’autant qu’au collège, Henk et sa bande de gros bras ne le lâchent pas. Alors, sur Facebook, Edvard devient Jason, Américain en voyage scolaire. Jason, le double rêvé et parfait… Constance mord à l’hameçon. De mensonge en mensonge, les demandes d’amis explosent, et la machine s’emballe…
Mon Avis :
Un livre qui promettait un sujet intéressant…mais qui est retombé comme un soufflé…
Edvard est un jeune garçon qui vit avec des parents hippies, n’a pas beaucoup d’amis et est amoureux d’une certaine Constance. Quelques mois avant le début du livre, il a crée le profil Facebook de Jason, un étudiant américain en échange scolaire, avec lequel Constance a accepté de dialoguer sur internet. Mais forcément, Edvard se retrouve à s’enfoncer dans le mensonge.
Alors. Ce livre aurait pu être génial mais il reste beaucoup trop en surface. L’auteur aborde beaucoup de sujets : le harcèlement, le mensonge, internet, les protestations, l’évolution, … Mais en 218 pages, comment bien traiter ces sujets ? Ce n’est pas possible selon moi, et effectivement, l’auteur n’a pas réussi son pari.
J’ai trouvé certains passages drôles, notamment du fait qu’on est dans la tête d’Edvard et qu’il doit supporter des parents qui sont résolument contre la société, tout en s’y intégrant quand même un peu. Pour le coup, les premières scènes dans la ferme m’ont bien fait rire ! Mais le reste était vraiment survolé.
Edvard n’y va pas par le dos de la cuillère pour nous raconter ses déboires. Il parle de ses érections, de son idée que ses parents l’ont échangé à la naissance et de son amour inconditionnel pour Constance. Personnage que j’ai d’ailleurs détesté, comment peut-on aimer une peste pareille ? Elle ne le regarde jamais, l’ignore toujours, se moque de lui,… Et pourtant, même à la fin du livre, il l’aime quand même alors que bon sang, tu connais mieux mec !
De plus, tout au long de cette histoire, on suit l’évolution de Jason, et l’emballement des réseaux sociaux pour son cas. Pourtant, à aucun moment je n’ai senti du danger pour Edvard, clairement, je n’y ai pas vraiment cru, c’était trop gros et en même temps pas assez creusé, alors qu’un sujet comme ça a un véritable potentiel.
Pour moi, le seul point que j’ai vraiment apprécié dans le livre concerne l’histoire de Tannenbaum, le vieux voisin d’Edvard qui va se faire expulser. C’est un personnage formidable, avec une histoire intéressante et qui est profondément bon. C’est ce personnage qui donne un souffle à l’histoire.
Un autre personnage que j’ai apprécié, mais seulement à la fin, est la mère d’Edvard. Cette femme galeriste qui a renoncé à ses idéaux, tout en se convainquant du contraire. J’ai beaucoup aimé son évolution que j’ai trouvée très bien racontée.
Donc au final mon avis sur ce livre ? C’est une lecture rapide et détente mais qui manque réellement d’approfondissement. A force d’avoir l’impression de tout survoler, je ne suis pas vraiment rentrée dans l’histoire…