Tiens, celle-ci je ne l'ai pas vue passer non plus. Le dimanche, quand j'allume mon ordi pour regarder derrière moi, je suis fascinée par le fait que je ne sais plus distinguer ce qui a fait l'humeur de chaque jour. Chaque matin, quand le réveil se manifeste, c'est comme si le jour présent était le même que le précédent : même torture d'entendre la voix du journaliste, même douleur de sortir des draps (et des bras) chauds et accueillants.
Et pourtant, à chaque minute la journée se fait différente de la précédente : le contenu de mes cours, mes horaires, l'ambiance en classe, la pluie dehors, le froid qui arrive enfin, les menus, les rires... La vie quoi.
Lundi 11. Ernest semble d'accord avec moi. En janvier, on est fatigués. Avant de s'écrouler à 17:04 précisément, chaque son venant de lui n'était qu'un cri. Heureusement pour nos oreilles et notre seuil de tolérance, il s'est écroulé au hasard d'un câlin.
Mardi 12. Je ferme ce livre, lu en deux jours. Décidément, je l'aime bien cette auteure. Si vous aimez les thrillers, je vous conseille de lire ses romans.
Mercredi 13. Un superbe soleil au petit matin. Nous profitons de la pause déjeuner pour nous mettre devant l'objectif afin de créer nos cartes de voeux. Pas en avance mais pas encore en retard (enfin j'ai dit créer et pas envoyer).
Jeudi 14. Nous avons enlevé les écrans de la vie des Blonds. La lutte est quotidienne mais nous nous sentons vraiment plus en harmonie avec l'éducation que nous croyons meilleure pour eux. Octave joue et souhaite s'entraîner pour les championnats de Normandie, Ernest colorie à tout va.
Vendredi 15. Je m'offre une petite séance de soldes et un feu de cheminée à deux le soir venu. Nous ne sommes que tous les deux, L'Epoux et moi, et le calme est appréciable. Même la Yote médite.
Samedi 16. De la lumière !
Tiens, hier soir, nous avons regardé le film Papa ou Maman qui passe actuellement sur Canal, et au-delà du fait que j'ai énormémént ri, j'ai vraiment aimé y retrouver notre ville. Le tournage a eu lieu à Pourville, Dieppe, nos terres ...
Dimanche 17. Nous nous sommes couchés très tard. Les Blonds, restés à la maison, ont été plus raisonnables et la toux d'Ernest me sort du lit à 7h30. Les quatre heures de sommeil ne me suffisent pas du tout.
Pourtant, un goûter amical est programmé, et je ne trouve pas l'apaisement nécessaire pour poursuivre ma nuit dans le canapé. Demain ( une manif est prévue) et les jours qui vont suivre seront normalement porteurs de décisions concernant l'avenir de mon lieu de travail. Et puis il y a un concert mardi, une pièce de théatre jeudi (et un repas copine). La semaine prochaine, Milan nous tendra les bras et cette pause nous fera un bien fou.
Les autres participations sont chez Virginie B, et sinon demain, c'est Galette des Rois ici !