La critique de Claude :
Ayant lu récemment « Paris est une fête », qui témoigne de la vie parisienne d'Ernest Hemingway et de ses amis dans les années 20, j’ai ouvert « Le soleil se lève aussi », première grande oeuvre de l’auteur, et largement écrite à Paris à la même époque.
Je ne cache pas une certaine déception. Comme dans la réalité, les personnages du roman, accablés par leur passé, noient leur mal de vivre dans l’alcool et les discussions interminables, ce qui ne favorise pas la richesse de leurs aventures ; les bouteilles de whisky, vin rouge, anis se succèdent, dans une ambiance morne.
Un moment plus animé cependant, celui de la grande fiesta San Fermin de Pampelune, où la corrida est précédée par la redoutable course des taureaux dans les rues de la ville. Enfin, là, il se passe quelque chose.
Il y a aussi, tout à la fin, une belle description de Saint Sébastien.
Le soleil se lève aussi, roman d'E. Hemingway (1926), Editions folio, 276 p., 7,10€