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Juan gris

Publié le 16 janvier 2016 par Aelezig

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José Victoriano Carmelo Carlos González-Pérez, connu sous le nom de Juan Gris, né le 23 mars 1887 à Madrid (Espagne) et mort le 11 mai 1927 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un peintre espagnol proche du cubisme qui vécut et travailla en France à partir de 1906.

Il suit des études de dessin industriel à la Escuela de Artes y Manufacturas à Madrid entre 1902 et 1904, période pendant laquelle il contribue par des dessins à des journaux locaux. En 1904 et 1905, il étudie la peinture avec l'artiste académique José Maria Carbonero.

En 1906 il s'installe à Paris où il devient l'ami d'Henri Matisse, Georges Braque, Modigliani, Fernand Léger, et son compatriote Pablo Picasso. 

Bien qu'il soumette des illustrations humoristiques à des journaux comme L'assiette au beurre, Le charivari, Le témoin et Le cri de Paris, Gris ne commence à peindre sérieusement qu'en 1910. Dès 1912, il développe un style cubiste personnel. Sa plus grande période se situe entre 1914 et 1918. Au début, il est sous l'influence du cubisme analytique, mais après 1915, il commence sa conversion au cubisme synthétique duquel il devient un interprète persistant.

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En 1922, il peint les premiers décors et costumes pour Sergei Diaghilev.

Gris articule la plupart de ses théories esthétiques entre 1924 et 1925. Il délivre sa lecture définitive, Des possibilités de la peinture, à la Sorbonne en 1924. Des expositions majeures ont lieu à la Galerie Simon à Paris et à la Galerie Flechtheim à Berlin en 1923, et à la Galerie Flechtheim à Düsseldorf en 1925.

Juan Gris meurt à Boulogne-Billancourt le 11 mai 1927 à l'âge de 40 ans, laissant derrière lui sa femme Josette et son fils Georges.

Salvador Dali dit de lui : « Juan Gris est le plus grand des peintres cubistes, plus important que Picasso parce que plus vrai. Picasso était constamment tourmenté par le désir de comprendre la manière de Gris dont les tableaux étaient techniquement toujours aboutis, d'une homogénéité parfaite, alors qu'il ne parvenait jamais à remplir ses surfaces de façon satisfaisante, couvrant avec difficulté la toile d'une matière aigre. Il interrogeait sans cesse : « Qu'est-ce que tu mets là ? — De la térébenthine. » Il essayait le mélange, échouait, abandonnait aussitôt, passant à autre chose, divin impatient. »

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D'après Wikipédia


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