Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
Dans la nuit du 31 décembre 2015, de nombreuses Allemandes ont été victime d’agressions sexuelles aussi bien à Hambourg, à Francfort qu’à Cologne. Cette vague d’agressions a crée une situation d’animosité générale envers les migrants.
A cette manifestation dont le porte flambeau est le parti de l’extrême droite, s’ajoute les contestations d’un groupe de femmes. Celles-ci ont manifestés dans les rues pour exprimer leur révolte face à la chosification de leur corps… "Nous ne sommes pas du gibier. Bas les pattes!", ont-elles scandé à l’attention des migrants. Tout ceci pose le problème de la future cohabitation avec les réfugiés.
En effet plus de 40% des Allemands sont défavorables à leur présence, ce qui est renforcée par l’impopularité des d’agressions sexuelles.
Il est de notoriété que la chancelière allemande, est une femme de poigne. Mais la situation actuelle avec son lot de contestations généralisées dans tous le pays mettent en branle sa politique d’ouverture qui a permis d’accueillir en 2015 plus d’1,1 million d’immigrants… Et quand le ministre de la Justice, le social-démocrate Heiko Maas affirme que cette vague d’agressions est le fruit d’actes prémédités, c’est une lourde affirmation qui pourrait déboucher sur une crise résurgente plus grave.
Face aux critiques des partis politiques de tous bords et pour éviter en perspective une débâcle de son parti aux prochaines élections au mois de mars, la chancelière allemande a été ferme dans ses prises de positions. En effet, elle prévoit que tous les demandeurs d’asile condamnés par la justice, même pour une peine avec sursis, soient expulsés.
Pour une frange de la population dont quelques partisans du parti populiste Pegida, l’islam, la religion de ses réfugiés est assimilée à la violence. Venus d’ailleurs ils veulent instaurer leurs us et dogmes.
Il est évident que cette vague d’agressions sexuelles ne sera pas sans conséquences pour l’avenir de l’ensemble des réfugiés d’Allemagne et pour les prises de position futures d’Angela Merkel sur sa politique d’accueil.