En relisant l’article paru le 31 décembre dernier dans le journal Le Soir qui décerne pour la seconde fois consécutive, le titre « Homme de l’année » à Charles Michel, je me posais des questions sur les critères qui ont prévalu au Charlot le titre en question. Pour être objectif sur le sujet, il ne faisait aucun doute que le titre devait sans contestations possibles, revenir au trublion anversois « Bart le flamingant » pour ses sorties tonitruantes.
Il lance des petites idées, la dernière en date, pas plus tard que mercredi, il a annoncé qu’il avait confié à deux professeurs le soin de préparer de nouvelles discussions institutionnelles ! N’oublions pas que le confédéralisme, version N-VA, fait reposer la Belgique future (ou plutôt ce qu’il en resterait) sur deux entités : la Flandre et la Wallonie. On voit très bien ou notre bonhomme veut en venir, tout le monde s’accorde à dire que le seul parti francophone est trahit par le principal parti néerlandophone et dans ce Vaudeville le tartuffe est bien entendu l’empereur anversois qui avec ses nouvelles velléités nationalistes ridiculise le Charlot et l’ensemble de ses ministres MR.
On savait l’anversois très fort en matière de communication, on sait aussi qu’il est un fin stratège, il coince le parti francophone, il le rend impuissant ! On ne peut pas dire que Di Rupo exagère lorsqu’il dit ; aujourd’hui un MR « coincé dans un gouvernement qui est tenu à la gorge par la N-VA».
Les prochains scrutins risquent de surprendre beaucoup de monde et de remettre les idées en place dans les rangs du Mouvement Réformateur, certains ne manqueront pas de rappeler les promesses faites par les têtes de gondole qui hurlaient « nous ne rentrerons jamais dans un gouvernement avec la N-VA comme partenaire », depuis, beaucoup d’eaux sont passées sous les ponts et l’empereur anversois n’a jamais cessé de manipuler l’ensemble des Réformateurs, va falloir qu’ils se réforment !!!