La fenêtre d’intervention est très courte, à la suite de l’AVC, rappellent les auteurs, » un laps de temps crucial pour recevoir les soins permettant de rétablir le flux sanguin et réduire ou inverser les dommages au cerveau « . Ce sondage montre que les patients plus jeunes, les adultes de moins de 45 ans, ont tendance à sous-estimer l’urgence des symptômes d’AVC au point de retarder leur prise en charge à l’hôpital. Le Dr David Liebeskind, professeur de neurologie, et auteur principal rappelle que plus le cerveau sera privé du flux sanguin ou envahit par l’hémorragie, plus dévastatrices seront les conséquences pour le patient.
Les chercheurs ont interrogé plus d’un millier de participants sur leurs réactions dans 3 heures suivant une expérience de grande faiblesse, d’engourdissement, de difficulté à s’exprimer ou à voir normalement, soit les principaux symptômes de l’AVC.
· Chez les adultes de moins de 45 ans, seul un répondant sur 3 se déclare décidé à aller à l’hôpital.
· 73% déclarent préfère attendre de voir si les symptômes s’améliorent d’eux-mêmes.
ØLe besoin d’éducation est là. Il s’agit d’expliquer que non seulement l’AVC peut toucher le jeune adulte mais aussi éduquer les jeunes sur les symptômes de l’AVC et sur l’urgence de la situation.
3 signes qui engagent à agir vite (FAST) : une déformation du visage, une faiblesse dans les bras et une difficulté à s’exprimer doivent inciter à se rendre très rapidement aux Urgences.
Source: UCLA Jan, 2015 Survey finds 73 percent unaware of stroke symptoms