L’auteure Colline Hoarau a obtenu une très belle critique sur le site internet Ado Lectrice pour son roman Notre vie à trois, publié aux Éditions Dédicaces : Regards croisés d’un patient et d’une impatiente en lien avec la maladie de Parkinson. C’est une vraie histoire ancrée dans une réalité ni drôle, ni éplorée. Elle est, tout simplement, sans artifice, comme l’authenticité de la vie. Vous serez embarqué dans ce dialogue, l’un faisant écho à l’une. Ce texte est poétique et entraînant sans nous essouffler. Les mots semblent propulsés pour dire justement ce qu’il faut et rien de plus. Vous n’échapperez pas à la formidable leçon de vie offerte à chacun. Car rien ne sert de geindre, il suffit d’agir et d’avancer. Ce second roman de Colline Hoarau est un hymne à la vie. On en sort grandi, voire embelli. Voici la critique littéraire :
Et le résumé que l’on retrouve au dos de ce livre est loin d’être faux : en effet, ce livre frôle le coup de cœur. Je l’ai juste dévoré. Il est simple et reflète la vie de nos deux personnages, Orchidée et Achille. Je remercie Colline Hoarau de m’avoir permis de découvrir son second roman, qui est tout à fait différent du premier (dont vous pouvez retrouver la chronique ici).
Ce livre raconte l’histoire d’un couple simple, que l’on pourrait croiser dans la vie réelle. Car oui, ce récit semble réel par les événements racontés et les différentes préoccupations des personnages. Sauf que ce couple est accompagné d’une invitée indésirable : la maladie de Parkinson. On découvre alors le quotidien du malade et de l’aidant.
Comme vous l’aurez compris, nous partons à la rencontre de deux personnages. Orchidée est l’aidant : elle est speed, impatiente et accompagne son amour malade. Car c’est Achille qui souffre de la maladie de Parkinson qui s’est imposée à lui. Alors que, parfois, j’ai parfois eu un petit peu de mal avec Orchidée pour quelques-unes de ses pensées, Achille m’a énormément plu et touchée. Il ne se laisse pas sombrer et tient bon malgré sa maladie qui le ronge.
Comme le dit le résumé, le roman fonctionne comme un dialogue. Chaque chapitre est un point de vue d’un des deux personnages sur un instant. On peut donc avoir les points de vue de l’aidant et du malade dans deux chapitres consécutifs sur un instant précis de leur vie ou alors, leur histoire progresse avec ce que chaque personnage aborde comme sujet. L’ensemble nous permet de nous rendre compte de la vie qu’ils mènent. Et c’est ainsi que ce livre devient une véritable leçon de vie. C’est aussi un excellent moyen d’apprendre des choses sur la maladie de Parkinson, dont je ne savais rien et que j’arrive maintenant à comprendre ce que c’est.
Pour la plume de l’auteure, j’ai trouvé qu’il y avait une progression : en effet, par rapport à son premier roman où j’avais déjà apprécié sa plume, j’ai encore plus accroché et ai plongé en un clin d’œil dans la vie des personnages. Est-ce parce que j’ai été plus sensible au sujet qu’à celui du précédent roman ? J’ai trouvé aussi qu’il y avait une certaine musicalité dans le mots choisis. On retrouve aussi un transition entre chaque chapitre, ce que j’avais déjà apprécié dans son premier livre. Colline Hoarau cherche aussi à nous toucher par cette vie mais pas à nous faire pleurer, nous faire larmoyer. Elle montre ainsi la vie avec des hauts et des bas, telle qu’elle est dans la réalité.
Conclusion : c’est une excellente lecture ! Ce roman nous embarque rapidement grâce à la plume de l’auteure dans la vie de deux personnages auxquels on s’attache. Ce livre reflète très bien la vie et en devient un beau message. Bref, 99 pages de lignes et de mots à lire !
- Le livre est disponible chez Amazon.
Colline Hoarau a aussi obtenu les criques littéraire sur les sites internet Agevillage, Un univers de livres, et Les lubies d’Eole.
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