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Cinéma : Le pont des espions, la critique

Publié le 14 janvier 2016 par Framboise32

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Film thriller américain de Steven Spielberg avec Tom Hanks, Mark Rylance, Scott Stepherd (II), Amy Ryan, Sebastian Koch, Alan Alda, Austin Stowell, Peter McRobbie, Mikhael Gorevoy, Will Rogers (II), Billy Magnussen, Domenick Lombardozzi, Victor Verhaeghe

Synopsis : James Donovan, un avocat de Brooklyn se retrouve plongé au cœur de la guerre froide lorsque la CIA l’envoie accomplir une mission presque impossible : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain U-2 qui a été capturé.  Récitent au début de peur de devenir une cible en ces temps de paranoïa, Donovan finit par prendre la défense d’Abel par fidélité pour ses principes. Pendant le procès, Donovan et Abel ont développé un lien inattendu basé sur le respect mutuel et l’engagement pour leurs idéaux.

Les infos : 

L’histoire se situe au début de la Guerre Froide.  Le Pont des Espions, en vo  Bridge of Spies,  est inspiré de l’histoire vraie de James Donovan , un avocat spécialisé dans les assurances qui s’est fait engager par le gouvernement américain pour défendre un espion russe, Rudolf Abel. Le réalisateur Steven Spielberg a souhaité rester au plus proche de leur histoire. Le scénario est co-écrit par Matt Charman, Joël Coen et Ethan Coen. C’est aussi la première collaboration entre Spielberg et les frères Coen. C’est aussi la 4è fois que le réalisateur travaille avec Tom Hanks.

Un premier projet d’adaptation a failli voir le jour en 1965, avec Gregory Peck dans le rôle de James Donovan. MGM a mis un terme au projet, soucieux de ne pas envenimer une tension renforcée alors par la crise des missiles cubains et le débarquement de la Baie des Cochons.

Selon Spielberg,  James Donovan, avocat affrontant seul une guerre de l’invisible et protagoniste du Pont des Espions, présente un courage similaire à celui de l’ex-président Lincoln, sujet de son ancien film.Ce rapprochement a poussé le réalisateur à accepter le projet. Le titre provisoire du film pendant le tournage était « St. James place ». Le nouveau titre fait directement référence à un vrai pont situé à Berlin, le Glienicke. Avant la réunification, il reliait le secteur américain de Berlin-Ouest et le secteur soviétique qui formait la RDA.

Le tournage du Pont des espions a débuté en septembre 2014 et a duré près de 12 semaines dans divers pays tels que les Etats-Unis, l’Allemagne, et la Pologne. L’équipe du film a souhaité se rendre là où les évènements historiques ont vraiment eu lieu. La chef costumière Kasia-Walicka Maimone a porté une attention toute particulière à la reconstitution du Pont des Espions, à cheval entre les années 50 et les années 60. La musique est signée Thomas Newman, et non pas John Williams, absent pour raisons de santé,  avec lequel Spielberg a l’habitude de travailler. Francis Gary Powers Jr, le fils de Donovan, également fondateur du Musée de la Guerre Froide, a participé au film en tant que consultant et fait même un petit caméo.

Le film est sorti le 2 décembre 2015. Il est distribué par Twentieth Century Fox France

La critique :

Steven Spielberg raconte une histoire tirée de faits rééls. Steven Spielberg nous raconte la vie d’un avocat, James B. Donovan (1916-1970), brillant homme et spécialisé dans les assurances. James B. Donovan s’est retrouvé à défendre un espion russe et à travailler avec la CIA en pleine Guerre Froide. Un homme ordinaire au sein d’une histoire extraordinaire. L’atmosphère rétro des années 50 est parfaitement rendue dans le film.

New york, 1957, le film débute sur une scène avec un homme, Rudolf Abel, peintre, promeneur, espion ? Ce premier plan est superbe. L’homme a trois visages : le sien, le visage dans le miroir et la toile. Vient ensuite une scène de filature et enfin l’arrestation de Rudolf Abel.

Le film est un film d’espionnage mais aussi et surtout l’histoire de deux hommes, un avocat James Donovan et Rudolf Abel, l’espion russe. Le pont des espions méle film de guerre, d’histoire tout en gardant un ton humoristique qui allège l’ensemble. L’ensemble reste toutefois très classique.

Pour défendre l’espion russe, l’avocat James B. Donovan , spécialisé dans les assurances, a été commis d’office. En effet, l’état américain souhaitait que l’homme soit condamné à mort et quoi de mieux qu’un avocat non spécialisé pour le défendre. Mais James Donovan va tout faire pour que les droits de son client soient respectés. Pour cela il va être brillant, courageux. Son obstination va lui valoir des retours haineux de la part des citoyens et du gouvernement.  Lorsqu’un agent de la CIA est fait prisonnier des russes, James B.Donovan, homme ordinaire, va être appelé pour négocier un échange, une mission secrète délicate. James B.Donovan a de belles valeurs, et une certaine idée de l’engagement. Spielberg a su mettre tout ca en lumière.

Dans le Pont des espions, on revit la construction de Berlin et on palpe l’atmosphère lourde de cette guerre froide. Un bémol toutefois quand Spielberg nous la joue « valeurs américaines » , sans parler de sa famille parfaite.

Les scènes intimes alternent avec les scènes plus impressionnantes comme ce crash aérien. Les images sont belles. La mise en scène est parfaite, la lumière aussi. L’ensemble est élégant et classique.  La scène ou il y a l’échange, est impressionnante, (par sa mise en scène, sa lumière).

Tom Hanks (fait du Tom Hanks) est toujours aussi impeccable et parfait. Le rôle lui convient à merveille. Il donne la réplique à Mark Rylance également parfait en espion russe. Le duo nous offre de magnifiques moments avec des dialogues très bien ficelés.

Le pont aux espions est un magnifique portrait d’un brillant avocat sous fond de guerre froide. Elegant, passionnant et classique. Casting parfait


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