La presse française est sous la botte du capitalisme dit, en substance, Minter Dial. Comment, dans ces conditions, une société peut-elle être libre, se demandera-t-on ?
Il me semble que la liberté de l'information n'est pas une question de presse, mais d'état d'esprit. S'informer, c'est mener une enquête. S'il y a suffisamment de gens qui mènent cette enquête, non seulement ils seront bien informés, mais la presse libre aura un marché. Et si l'état pitoyable de nos médias résultait de notre paresse intellectuelle ?