Conter fleurette …

Publié le 13 janvier 2016 par Colinebaptista26 @colineseraconte

J’entame ce mois-ci mon marathon des bilans annuels. C’est un exercice très difficile que j’ai mis du temps à maîtriser et surtout à apprivoiser. Pourtant, dès mes 26 ans, je devais réaliser cet entretien avec chaque membre de mon équipe et avec le recul, je peux vous dire que j’étais vraiment mauvaise. Depuis, j’ai appris quelques techniques et surtout, je choisi avec grand soin mon équipe. Ainsi, lorsque l’on fait ce bilan, mon objectif est de les aider à s’améliorer, à progresser dans leur rôle et donc dans leur vie personnelle. Ils doivent en retour me faire leurs propres commentaires afin de corriger mes travers et surtout, ma manière de travailler avec eux.

Toutefois, j’aime quand ces échanges restent vivants et non pas centrés sur une feuille A4 avec un tableau à double entrée. Tous les grands groupes utilisent ces fichiers pour faire de la gestion des ressources humaines et même si je comprends que l’on ait besoin de process et d’organisation dans une grande entreprise (je suis la première à le contrôler), je suis absolument contre cette pratique. Cette façon de suivre un long questionnaire pour faire un bilan humain, c’est tout sauf … humain. On ne se résume pas à des mots clefs. Les services des ressources humaines sont trop souvent devenus des département de gestion administrative dont l’outil principal est Excel. Ce n’est certainement pas comme cela que l’on apprend à un manager à gérer de l’humain. Avoir des indicateurs quantitatifs, c’est une chose, n’être que des petites croix dans une case en est une autre.

Chaque année, je teste une nouvelle pratique pour ce moment clef. Cette fois-ci, j’ai offert ou invité plusieurs de mes responsables de services à lire la fameux livre dont je vous ai déjà parlé dans ce billet, « L’entreprise du bonheur » de Tony Hsieh. Je vais donc voir ceux qui l’ont lu, ceux qui l’ont « digéré » et ceux qui vont réellement en faire quelque chose. Ceux-là seront les plus promoteurs et certainement les plus talentueux aussi. Ceux qui ne l’auront même pas lu auront loupé un vrai passage initiatique car cela démontrera qu’il leur manque encore de l’ouverture d’esprit et de la curiosité intellectuelle, deux qualités absolument nécessaires pour grandir dans ce rôle de « manager ». Et enfin, les autres, ceux qui l’auront lu mais ne sauront s’en inspirer seront ceux sur lesquels je devrai le plus me concentrer pour les faire évoluer. Rien ne dit qu’ils en aient le potentiel mais au moins, ils auront fait l’effort de s’ouvrir à quelque chose de nouveau et c’est déjà bien.

J’ai maintenant hâte que ces entretiens se fassent pour découvrir le résultat de mon expérience!

La suite au prochain épisode …

Sur ce, comme le billet du jour parlait de « conter fleurette », j’ai décidé de vous proposer ce look, avec une jolie blouse vaporeuse de la nouvelle collection Printemps-Eté 2016. Elle est signée Isabel Marant Etoile évidemment …

Blouse « Siandra », Isabel Marant Etoile (new co) ; Jacket and boots, Isabel Marant ; Jeans, Levis ; Bag, Mansur Gavriel

SHOP THE STORY