Si je ne trompe pas, The Friends / Natsu no niwa (1994) du génial Shinji Somai est l’adaptation du livre de Yumoto Kazumi sortie un an plus tôt. N’ayant lu le livre de l’auteur susmentionné, je ne pourrais confirmer la chose. Alors si des fois vous passiez dans le coin, vous seriez bien urbain d’affirmer ou d’infirmer ce propos. Arigato gozimasu.
Alors que nous raconte ce brave Shinji Somai avec ce film-ci ? Durant les vacances d’été, trois jeunes garçons rôdent autour d’une maison qui semble abandonnée. Il y vit un vieil homme que le trio espère voir mourir pour qu’il puisse ainsi voir un mort. Petit à petit, un lien se crée entre ce vieil homme et ces trois garçons…
Très frais. Très beau. C’est en gros ce à quoi me fait penser/ressentir The Friends. Cette comédie dramatique à ce petit « truc » qui enchante. Très classique dans son déroulement, on suit tout simplement une histoire d’amitié. Un récit sur le rapprochement intergénérationnel, au-delà des a priori et de la peur de l’inconnu. Shinji Somai parvient à dégager cette magie qui le défini tant. Il fait les choses très simplement et avec délicatesse. Une force tranquille pudique dans l’exécution qui rend son œuvre touchante. Des scènes du quotidien, celui des enfants et de ce vieil homme s’enchainent. Pas d’explosion tonitruante, juste une sérénité ensorcelante qui nous berce, à l’image de ces plans tirés en longueur. En mode groupie : J’adore !
The Friends, de la poésie sur peloche.
I.D.