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American Dream

Publié le 05 novembre 2015 par Tim @Blog_ce_mec

Cocorico ! L’art français est (enfin) de retour dans notre longue liste de séries favorites, et bien sûr, américaines.

Game Of Thrones n’a qu’à bien se tenir, American Dream débarque courant Novembre. Le réalisateur Barthélemy Grossmann est de retour et ça va faire très mal. Pour preuve, son dernier court métrage, J’marche pas en arrière, mettant en scène la célèbre Doutzen Kroes (oui oui, l’ange Victoria’s Secret), a été remarqué et félicité par le milieu. Sur le même thème de la réussite à tout prix au pays de l’Oncle Sam, le frenchie s’associe à des comédiens talentueux pour nous servir ce qui promet d’être un petit bijou, rappelant discrètement mais surement l’ambiance GTA.

Le réalisateur explique sur America Dream : « Cette série raconte que tant que tu ne changes pas toi même, tu auras les mêmes galères partout. Ça ne sert à rien de changer de pays, tout est en toi, les problèmes comme les solutions. En toile de fond, je traite du revers du rêve américain, comment les laissés-pour-compte tentent de survivre parfois crapuleusement, avec toujours cet espoir de réussir un jour malgré la pauvreté. Seul le drapeau américain a cette force. C’est comme une religion : quand t’es au fond du trou, le drapeau s’agite et tu penses que tu as une chance d’y arriver. Les personnages ne se considèrent pas comme pauvres mais comme des millionnaires en devenir. C’est le cas de Jimmy, qui va embarquer tout le monde dans un tourbillon destructeur, guidé par l’énergie inconsciente que lui procure le drapeau américain. »

Tournée à Los Angeles, nous suivons Omar, un jeune caïd de cité recherché en France qui tente de s’en sortir en rejoignant Jimmy (interprété par le réalisateur lui-même), ami d’enfance parti faire fortune en Amérique. Mais fort heureusement pour nous, des problèmes s’accumulent dès son arrivée, notamment avec les gangs les plus dangereux de la Cité des Anges.

Alors je sais ce que vous vous dites : encore une série française cliché. Et bien sur le principe, oui, mais que voulez-vous, nous avons du mal à nous séparer de nos préjugés chéris… Mais sur le fond, pas tant que ça. Mis à part la coupe de cheveux incompréhensible en 2015 de l’un des personnages, l’histoire est moderne et les plans sont plutôt réussis. Exit la caméra tremblante à la Plus Belle la Vie ou la mollesse des dialogues à la Spotless, American Dream pourrait peut-être sauver l’honneur de la France sur ce terrain si glissant et concurrentiel que celui des séries.

American Dream

Barthélemy Grossmann est Jimmy dans American Dream


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