Huit ans. Je fais et refais mes calculs dans ma tête, mais j'arrive toujours au même chiffre. Huit années à encore travailler. C'est long et court à la fois. Long parce que cela représente pas loin de 2'000 journées à devoir se lever tous les matins pour gagner sa croûte. Court parce qu'en regardant huit ans en arrière, j'ai l'impression que c'était presque hier.
Depuis que j'ai commencé ma quête de l'indépendance financière, je vois défiler les années, mais rien ne change à mon objectif initial, si ce n'est qu'il se rapproche de plus en plus. Je n'ai pas pris d'avance, ni de retard. Je suis "just in time".
Huit ans. Ce n'est pas grand chose quand on y pense. Je m'imagine déjà à la fin 2022 me dire qu'il ne me reste plus qu'une année à travailler. Quel sentiment particulier cela doit être... un peu comme avant de partir en vacances : un mélange de fatigue et d'excitation.
Certes, on n'en est pas encore là. Comme je le disais récemment, je ne suis pas certain de pouvoir attendre encore aussi longtemps. En augmentant ma capacité d'épargne et la performance de mes placement j'ai l'opportunité de pouvoir raccourcir cette échéance. Si j'y arrive, tout cela pourrait donc même arriver plus tôt. Pour cela il faudra du courage, de la persévérance, de la sagesse et même un peu de chance.
Mais une chose est sûre, dans huit ans au plus tard je serai rentier. Vu comme cela, ça aide à relativiser pas mal de choses...