Quelle chance, quelle coup de pot. Il fait beau, on va pouvoir aller pique-niquer. C’est le pied.
- Mais oui, je suis capable d’organiser ça au pied levé, à l’improviste.
- Tant que j’aurai bon pied bon œil, que je serai valide, aucun problème.
- Ton père a la flemme ? On le mettra au pied du mur, devant le fait accompli : “tout le monde est prêt, on n’attend plus que toi”.
- “Et on ne va pas faire le pied de grue, t’attendre indéfiniment”.
- Mais qu’est ce que c’est que cet appel du pied, cette allusion qui se veut discrète à ta solitude ? Tu veux emmener ta petite copine ? Dis le franchement.
- D’autant plus que tu as travaillé d’arrache-pied ces jours ci et que je suis décidée à te faire plaisir.
- Et j’aime beaucoup cette petite. Elle est loin d’être bête comme ses pieds. Au contraire je la trouve très intelligente.
- Elle n’aura aucune difficulté à trouver chaussure à son pied, à se caser.
- Allez, ne fais pas la tête, ne prends pas tout au premier degré, au pied de la lettre. Excuse moi : c’était une plaisanterie stupide : je sais que tu occupes toutes ses pensées, et elle les tiennes.