Je ne suis pas raciste mais

Publié le 11 janvier 2016 par Paulo Lobo
Vous me parlez de ces gens-là.Vous agitez le drapeau de la peur.Vous mettez tout le monde dans le même sac.Que dois-je penser? Les discussions tournent en rond sur les réseaux asociaux.Masqués, les bienpensants insultent et haranguent à tout-va.A plusieurs, vous êtes forts.Viens, petit, rejoins la meute. Pour nous défendre, nous devons attaquer.Dans ce monde de fous furieux, les beaux idéaux sont mis à l'épreuve. La société ouverte et multiculturelle est vandalisée. Partout, les communautés se resserrent, se referment sur elles-mêmes. C'est le retour des tribus. La planète est constituée de différents continents, de différentes régions, de gens de toutes les cultures, qui parlent différentes langues, suivent différentes coutumes. La Terre est faite de beaucoup de couleurs. Dans les métropoles, New York, Paris, Londres, Berlin, c'est le grand brassage. Une cohabitation forcée nourrie par la mondialisation. Dresser les gens les uns contre les autres à cause de leur appartenance ou origine, c'est le meilleur moyen de mettre le feu à la maison.Les  êtres sont amenés à réagir de façon émotionnelle, à base de pulsions et d'instincts basiques. La peur, la colère, la rage, la révolte, la vengeance, la jalousie, la bestialité ... Les foules sont conditionnées par les forts en gueule.Boris Vian a dit: les masses ont toujours tort, les individus toujours raison.Toi, tout seul, face à la horde sauvage,  face aux milices à clous, face aux contrôles au faciès, face à la terreur des lâches.