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Après une trêve amplement méritée pour les fêtes des fin d'années, (hormis pour nos amis Britanniques qui ont continué à jouer pendant le Boxing Day) les footballeurs ont rechaussé les crampons ce Week-End. Si les championnats Français et Allemands paraissent déjà pliés, le suspense reste entier en Angleterre, en Espagne et en Italie. Les résumés:
Angleterre
Il n'y avait pas de matchs de Premier League ce weekend. Le championnat reprendra la semaine prochaine, tout comme le championnat allemand. Après 20 journées, c'est Arsenal qui est leader avec 42 points, suivi de près par Leicester et Manchester City. A la quatrième place, Tottenham, qui est actuellement dans une forme insolente, a dépassé Manchester United qui se retrouve sous la menace de West Ham, Crystal Palace et Liverpool dans une grande lutte pour les places européennes. Enfin Chelsea remonte peu à peu la pente depuis l'arrivée de Guus Hiddink, les champions en titre ne sont certes que 14e mais restent sue une dynamique intéressante.
Ce week-end se jouait en revanche le 4e tour de la Cup, 135e édition. Les équipes de première division s'en tirent bien, puisque Arsenal, Manchester United, Chelsea, Manchester City, Watford et Crystal Palace se qualifient. Au tirage du 4e tour, les grosses équipes ont été épargnées puisque le seul choc opposant deux clubs de l'élite est Crystal Palace - Stoke City. Cependant de nombreux replays doivent encore se tenir et pourraient réserver d'autres belles affiches.
Espagne
Le Liga nous réserve à coup sur une fin de saison palpitante! Toujours leader, l'Atletico Madrid l'a emporté 2-0 face au Celta Vigo avec un nouveau but d'Antoine Griezmann. Derrière, le FC Barcelone suit le rythme et écrase Grenade 4-0 avec un triplé du néo quintuple Ballon d'or Lionel Messi. Les Blaugranas ont toujours un match de retard et pourraient reprendre la tête en cas de succès. Derrière le Real Madrid de Zinedine Zidane l'a emporté pour la première de son nouveau coach. Les Madrilènes n'ont pas fait de détail et étreignent La Corogne (5-0) avec une attaque évidemment en grande forme. Derrière, Villarreal est la seule équipe à tenir un tant soit peu le rythme grâce à leur solide victoire contre Bilbao (2-0), Valence et Séville étant largués aux 11e et 7e rangs.
France
Aux antipodes de son voisin espagnol, le championnat français ne peut pas se targuer d'offrir autant de suspense à ses fans. Le Paris Saint-Germain, seul sur sa tour d'ivoire, l'a encore emporté avec une facilité insolente face à Bastia (2-0). Vingt point derrière (!) Angers reprend la seconde place à la faveur de sa victoire contre Caen (2-0) et du match nul de Monaco contre le Gazélec Ajaccio (2-2). Derrière, Nice se maintient dans le haut de classement après son match nul à Nice (1-1) tout comme Lyon après sa victoire contre Troyes 4-1, pour leur entrée dans leur nouveau stade. Alexandre Lacazette restera comme le premier buteur du Stade des Lumières.
Italie
En Italie en revanche le championnat est toujours plus fou, avec un nouveau leader quasiment chaque semaine. Cette semaine c'est Naples qui prend la tête après sa démonstration à Fransinone (1-5). L'équipe de Maurizio Sarri n'en finit plus d'étonner, dans le sillage de son serial buteur Gonzalo Higuain, déjà auteur de 18 buts cette saison. Derrière, la Juventus est à l'affut après sa neuvième victoire consécutive obtenue contre la Sampdoria (1-2) et monte en puissance au meilleur moment de la saison. En embuscade l'Inter Milan et l'AS Roma perdent du terrain après des résultats négatifs (Défaite de l'Inter contre Sassuolo et 0-1 et nul de la Roma contre le Milan AC), tout comme la Fiorentina, grand perdant de cette journée qui l'a vu être rétrogradée de la première à la troisième place après une défaite à domicile contre la Lazio de Rome (1-3).
C'était la rentrée cette semaine sur le circuit. A une semaine de l'Open d'Australie, les favoris ont pu tester leurs sensations. Si l'on déplore quelques blessures, notamment côté français (Gasquet, Tsonga), les meilleurs joueurs ont pu évaluer leur état de forme avant que les choses sérieuses ne commencent.
Pour Djokovic tout va bien. Le Serbe entame 2016 pied au planché, dynamisé par une saison d'extra terrestre ou il a massacré la concurrence. C'est Rafael Nadal qui en a fait les frais en finale du tournoi de Doha, pendant laquelle Djokovic est encore paru intouchable (victoire 6-1, 6-2). Au point que lui même admette avoir joué "comme dans un rêve". Mais attention à lui, d'autres de ses adversaires sont affutés. Stan Wawrinka a rappelé qu'il était un de ceux avec qui il faudrait compter cette saison en remportant le tournoi de Chennaï. Lui aussi a connu une semaine sans accroc, jusqu'à la finale ou il a dominé le prometteur Croate Borna Coric (7-6, 6-4). Enfin Roger Federer a connu une petite désillusion en perdant la finale du tournoi de Brisbane face à Milos Raonic (6-4, 6-4). Le Suisse, auteur d'une semaine sur courant alternatif s'est montré trop fébrile pour espérer mieux. A lui de se reprendre dès la semaine prochaine.
Les clubs français ont joué les rattrapages des matchs reportés à la suite des attentats du 13 novembre 2015. Récit.
Bordeaux-Bègles - Clermont
Dans un match où les Clermontois ont montré un visage résolument offensif, Bordeaux-Bègles n'a pu tenir la comparaison et s'incline 10-28 au stade Chaban-Delmas. Dans une forme olympique, les auvergnats ont mis une pression folle à l'équipe girondine qui semblait totalement perdue sur le terrain. En début de seconde période, Ledevedec se fait exclure pour et laisse ses partenaires à 14 alors qu'ils sont déjà mal en point. Ses partenaires ont tenu pour empêcher Clermont de repartir avec le bonus offensif, malgré une très chaude frayeur en fin de match. Actuellement leader de la poule 2, au coude à coude avec les Ospreys et Exeter, les auvergnats pourraient voir les points laissés en cours de route les priver d’un quart de finale à domicile.
Racing Métro 92 - Glasgow
Le Racing 92 a démontré qu'il faudra compter sur lui cette année. Les Franciliens l'ont emporté 34-10 et confortent leur place en tête de la poule 3, devant Northampton. Face à une équipe très joueuse et parfois naïve, les coéquipiers de Henri Chavancy ont utilisé une tactique simple afin de contrer le jeu déployé par leurs adversaires. S'appuyant à fond sur leur puissance athlétique, les Franciliens ont choisi de porter le ballon plutôt que de jouer les pénaltouches, inscrivant au passage quatre essais en force. Pas de doute le Racing est armé pour le reste de la compétition.
Stade Français - Munster
Le Stade Français est impayable cette saison. Les joueurs de la capitale, moribonds en Top 14 (seulement 11e), montrent un visage rayonnent lorsqu'ils disputent la coupe d'Europe. C'est le Munster qui en a fait les frais ce weekend en prenant une correction: 27-7. Et pourtant les parisiens ne se sont pas facilités la tâche puisqu'ils ont évolué à 14 pendant toute la seconde période suite au carton rouge reçu par Raisuqe. D'abord sonnés, les Parisiens ont ensuite déployé un jeu impressionnant, offrant une véritable leçon de rugby à leurs adversaires. C'est tout juste si, après une telle prestation, Paris ne peut pas s'en vouloir d'avoir manqué le bonus offensif, que le jeune et excellent Sekou Macalou n'a pas réussi à concrétiser dans les dernières minute de la partie. Ce qui est sur c'est qu'avant le retour au Top 14, le Stade Français fait forte impression.
Oyonnax - Ulster
Sort terrible pour les Oyomen à l'issu de ce match perdu contre les Irlandais d'Ulster. D'abord dominateur, Oyonnax menait 23-0 à la mi-temps, laissant espérer un premier succès en coupe d'Europe cette saison. Et pourtant ils ont craqué, laissant les Irlandais revenir dans la partie et même l'emporter sur une pénalité de Jackson à deux minutes de la fin du match. Loin d'être ridicule, Oyonnax concède donc sa quatrième défaite en autant de rencontres après un match fou dans lequel l'équipe aura encore montré ses qualités sans pour autant parvenir à l'emporter.
Toulon - Bath
Toulon s'en sort in extremis. Malgré un équipe de stars internationales comme on en a rarement vu en rugby, Toulon patine et peine à convaincre. Accroché durant la majeur partie de la rencontre par une équipe de Bath vaillante mais limitée, les Toulonnais l'ont finalement emporté 12-9. Ils peuvent remercier Frédéric Michalak, auteur de la pénalité de la gagne à quatre minutes de la fin d'un triste match. Toulon, triple champion d'Europe, n'est pas certain d'être qualifié pour les quarts de finale, ils sont devancés par les Wasps au classement de la poule 5.
L'équipe de France va devoir passer par les rattrapages. L'équipe de France de volley a perdu en finale du Tournoi de Qualification Olympique de Berlin et devra gagner sa place à Tokyo en juin prochain. Surclassés (3-1) par une Russie qu'ils avaient pourtant battu au premier tour, les Bleus se sont compliqué la tâche. Après une semaine de haute volée rythmée par plusieurs victoires probantes, les Français ont échoué sur la dernière marche. Après un premier set survolé par les Français (25-14), les Russes ont repris la main sur le match, profitant d'erreurs inhabituelles et d'une passivité manifeste de la part des tricolores pour l'emporter (25-16, 25-23 et 25-21).
Les coéquipiers d'Earvin Ngapeth se rendront donc à Tokyo du 28 mai au 5 juin prochain afin de défier sept nations, dont la Pologne, le Canada, le Japon et l'Iran. S'ils l'emportent, les français rejoindront le Brésil, la Russie, les États-Unis, l'Italie, Cuba et l'Argentine, déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques.
Enfin notons la très belle performance de Martin Fourcade en biathlon. Le skieur français a remporté la Mass Start ce week-end en devançant Ondrej Moravec et Tarjei Boe et prend le large au classement général de la coupe du monde. Alors qu'il n'a toujours pas fait un sans faute au tir cette saison, le Français a pu compter sur sa vitesse pour surpasser la concurrence et signer son quatrième succès de la saison.