Je viens de retrouver un de mes articles de presse, écrit et publié en 2001 sur deux feuillets d'un livre sacré détenus, dans sa collection orientale, par la bibliothèque universitaire de Birmingham.
Je ne savais pas être aussi perspicace et précis sur les dates...
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Un extrait de l'article écrit et publié en 2001 :
La religion des anciens Arabes.
Originairement, bien avant la naissance de Mahomet, les Arabes croyaient en un dieu suprême, Allah, - décliné aussi sous les substantifs de Allah Taàla ou de Allah Tubal, ou de Tubal - , à qui obéissaient des myriades de déesses, - nommées al ilahât et astres du firmament, plutôt des anges et des intelligences que leurs adorateurs supposaient les voir habiter ces globes lumineux -, chargées du gouvernement des diverses parties de l'univers. Parmi elles, outre le soleil et la lune, étaient Zohal, ou Cronos/Saturne ; Zoharah, ou Turam/Aphrodite/Vénus ; al Debarân, ou l’œil du Taureau rouge, ou Apis ; al Moshtari, ou Shiva/Zeus/Jupiter ; Sohaïl, ou Canope ; Olâred, ou Hermès/Mercure…
Les Arabes rendaient aussi un culte à trois autres divinités matriarcales, représentées sous la figure de pierres, Allât, al Uzza et Manah. Ils citaient leurs noms au cours de leurs sept circonvolutions autour de la Ka’ba et, selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh, - la tribu de naissance de Mahomet dont le père s'appelait lui-même Abd’Allah -, avaient coutume d'en faire le tour en disant : « Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les « al-gharānīq » Ils les considéraient comme des « femmes de condition supérieure » à qui il fallait « demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête. En outre, chaque tribu, chaque famille, se plaçait sous la protection spéciale d'une de ces divinités et pensait qu'elle intercédait en sa faveur auprès du Très-Haut.
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Quant aux feuillets du Qur'ān, - nom d'origine sémitique oriental, préférable, dans ce cas précis, à Coran, nom d'origine arabe découlant du sémitique oriental du Sud -, détenus, dans sa collection orientale, par la bibliothèque universitaire de Birmingham, ne semblent pas être des feuillets du plus vieux Coran pouvant subsister après les trois destructions par le feu auxquelles s'étaient commis, entre autres pour la première le Calife Omar, les successeurs de Mahomet, mais bien des feuillets d'un livre sacré, - la traduction du texte le préconisant, aussi il est certain, si la datation s'avérait être antérieure au prophète, ce qui ne fait aucun doute, que les purs et durs islamistes sunnites, salafistes et wahhabites crieront lors au scandale et au faux-document -, qui était existant, à La Mecque, dans la religion rendue aux trois divinités matriarcales, Allât, al Uzza et Manah, des feuillets dont la rédaction paraît être, au plus tôt des IVe ou Ve Siècles et au plus tard, de la fin du VIe Siècle ou du début du VIIe Siècle. [……….]
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Qu'en est-il en 2016 ?
Et que nous a annoncé le Journal « The Thimes », le 31 Août 2015 : « Le plus vieux Coran date d'avant le prophète Mahomet et seraient daté, au carbone 14, de l'an 650. »
ce qui laisse suggérer qu'une majeure partie du Coran est une réécriture, avec un certain nombre de modifications pour l'adapter à l'évolution des mœurs, du Qur'ān pré-islamique... en fait, tout comme ces agissements se sont perpétrés pour la Bible et la Thora qui sont des copies aménagées des « Manuscrits de la Mer Morte... » et qui ont aussi fait l'objet, l'une et l'autre, d'un article en 2001...