L’université de Californie crée un fonds d’investissements de 250 millions de dollars pour les jeunes pousses nées du système universitaire, témoin supplémentaire de l’étroite collaboration entre privé et public aux États-Unis.
La Silicon Valley compte un nouveau venture capitalist, l’université de Californie (UC)! Cette dernière a annoncé la création d’un fonds de 250 millions de dollars à destination des start-up fondées par des étudiants, des alumnis ou encore des professeurs de l’université. Orchestré par Vivek Ranadivé, serial entrepreneur de la Vallée, le fonds soutiendra en particulier des investissements dans le domaine des sciences humaines, de la tech, de l’énergie et de l’agriculture.
Rappelons que la UC n’est pas n’importe quelle organisation. Ses entités, Los Angeles et Berkeley en tête de file, figurent en haut des classements des meilleures universités publiques des États-Unis. C’est également l’université qui dépose le plus de brevets sur le territoire américain - 4 448 en juin 2014. Rien qu’en 2011, plus de 600 start-up auraient émergé à partir d’inventions développées dans les murs de l’université de Californie.
On peut comprendre l’intérêt de l’université à prendre part à cette création de valeur - et de richesse. Pourquoi simplement favoriser l’initiation d’idées innovantes sans les accompagner plus loin ? La Silicon Valley offre ici un bel exemple de l’étroite collaboration entre public et privé, marque d’excellence à l’américaine.