5 idées pour découvrir le Paris sulfureux

Par Bottines

Alors que certains ont encore des étoiles plein les yeux après un réveillon du Nouvel An au Lido ou au Moulin Rouge, je me suis intéressée à la manière de découvrir le Paris sulfureux autrement. Voici pour vous 5 petites suggestions de visites, activités, pour un démarrage en 2016 sage mais pas trop !

Participer à une visite guidée

Quoi de mieux que de partir sur les traces du passé coquin de la capitale en en arpentant les rues ? C’est ce que proposent certaines visites guidées, comme celle baptisée “Paris coquin : les grandes heures des maisons closes autour de la place des Victoires”. En quelques heures, découvrez-en plus sur l’histoire des grandes courtisanes, les passages parisiens oubliés et inconnus ou l’univers de Toulouse Lautrec.

Boire un cocktail au Pigalle

Situé à deux pas de la station de métro Pigalle, ce restaurant salon de thé sur le thème de la séduction abrite un grand salon boudoir au premier étage. Confortablement installé sur un canapé, lové entre deux coussins, dégustez un cocktail au nom équivoque comme le Pomme d’amour. Les plus curieux iront jeter un oeil aux toilettes, où les clins d’oeil coquins se font moins discrets...

Réserver une chambre de l’hôtel Vice versa

Je vous en parlais il y a quelques mois. L’hôtel Vice Versa, situé dans le 15ème arrondissement, renferme des chambres décorées sur le thème des sept péchés capitaux par Chantal Thomass. La plus étonnante d’entre elles est sans conteste la chambre “luxure’, et son miroir accroché au plafond...

Aller danser au Carmen

Ancienne maison close, le Carmen est aujourd’hui une adresse un peu confidentielle, pour les amateurs de musique. Dans ce magnifique hôtel particulier, où l’on retrouve encore des lits dans les salons et une immense cage dorée en guise de cabine à l’entrée, facile d’imaginer l’ambiance passée.

Boire un thé à Maison Souquet

Aujourd’hui hôtel de luxe, Maison Souquet conserve l’âme de son passé de maison close. Le décorateur Jacques Garcia a réussi le pari de nous plonger dans le Paris subversif du XVIIIème, à l’image du réalisateur Bonello avec son film L’apollonide. Osez franchir la porte et dirigez vous vers le deuxième salon du rez-de-chaussée de l’hôtel, pour une dégustation de thé en compagnie de Maître Tseng.

Pour ceux qui auraient envie d’aller plus loin, le musée d’Orsay propose l’exposition Splendeurs et misère jusqu’au 17 janvier 2016.

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