Le groupe plonge dans les racines du rock pour produire un album multi-facettes. Pour frôler la perfection, ils ont sollicité le brillantissime Dan Auerbach à la production qui a déjà fait ses preuves sur ce terrain. Il a produit HEAD IN THE DIRT de Hanni El Khatib mais aussi ULTRAVIOLENCE de Lana Del Rey. Avec lui aux commandes, les 10 titres ont, pour la plupart, été enregistrés en une seule prise pour retransmettre l’énergie du groupe sur scène.
Le résultat est époustouflant : un album de rock alternatif moderne éclaboussé d’un univers seventies intemporel. Ce quatrième disque s’offre à nous comme une histoire musicale avec des influences allant des Beatles à Kasabian (cf. « Cry baby ») en passant par Tame Impala (cf. «Trouble »). Et ouais, faut dire que Cage the Elephant est un véritable groupe US à l’influence British.
Les premiers morceaux offrent des rythmes dansants cadencés de notes de blues notamment sur « Mess around ». Mais au fil des mélodies, l’album devient plus sombre et délivre des sonorités plus intenses. « Cold cold cold », qui flirte musicalement avec l’univers des Last Shadow Puppets, évoque la dépression. Toujours dans la même lignée, on retrouve « Punchin’ bag » qui aborde le thème sensible de la violence domestique. Mais l’album se termine avec la chanson « Portuguese knife fight » dans laquelle Shultz se dévoile et parle amour : « say that you’re mine and that you’re feeling it too ».
Riche et varié, TELL ME I'M PRETTY est un opus bourré de mélodies affriolantes : un roman dont chaque chanson complète l’histoire. Encore un succès pour Cage the Elephant ! Retrouvez les en tournée en Angleterre dès Février.