Les Humanoïdes Associés ont décidé, après douze ans d’absence, de sortir le Méta-Baron de sa retraite. Et de poursuivre ainsi l’errance de ce guerrier destiné à une vie solitaire.
Pour ce faire, la maison d’édition a su très bien s’entourer avec le talentueux Valentin Sécher au crayon, un dessinateur connaissant bien le space opera puisqu’il a travaillé sur la série Khaal chez Soleil. Quant au scénario, c’est Jerry Frissen qui a la lourde tâche de passer après le créateur de la série, Monsieur Alejandro Jodorowsky. Un fin connaisseur de l’univers de la maison d’édition, puisque c’est lui qui dirige la division américaine des Humanos, tout en assurant entre autre les scénarios de Lucha Libre.
Avant de parler de l’album, petit rappel sur le personnage. Sans nom est le dernier d’une lignée de guerriers surpuissants, et, tout comme ses ancêtres, il a gagné son titre de Méta-Baron en tuant son propre père durant un combat lors de son seizième anniversaire. Il faut également savoir qu’avant cette épreuve, chaque Méta-Baron est mutilé lors de son initiation, une pratique barbare qui provient d’ailleurs de la propre vie de Jodorowky [1].
L’histoire en deux mot : Après avoir détruit l’Empire, le Méta-Baron, las de combattre, choisit de se retirer dans son méta-bunker. Il vit reclus écœuré par la toute puissance de sa caste dans laquelle il ne se reconnait plus. Cependant, les Technos-Technos, profitant de l’anarchie ambiante, ont étendu leurs pouvoirs, notamment grâce à leurs hégémonie sur l’administration de l’Epiphyte, la seule énergie permettant les voyages interstellaires. Apprenant que le Méta-Baron fait route vers la seule planète productrice de ce carburant, ils décident de mettre en travers sa route un guerrier aussi féroce que lui.
Le scénario est bigrement bien monté on retrouve avec intérêt un personnage iconique de la bande dessiné, et ce tome utilise avec cohérence des éléments de la précédente saga. De plus, la création d’un adversaire charismatique est intéressante et sert à merveille l’histoire. Le scénariste a su redonner vie au Méta-Baron avec adresse, en lui donnant une facette plus humaine.
Le dessin quant à lui est superbe et parle pour lui, aussi je vais éviter d’utiliser trop de superlatif pour le décrire. Ce jeune dessinateur a su avec talent s’approprier les personnages et l’univers. De surcroît, son trait est dans la continuité de celui de Carlos Gimenez. Et pour terminer, la mise en couleur est en adéquation parfaite avec le dessin et ses couleurs froides collent parfaitement à cet environnement galactique.
Un premier volume fabuleux qui donne envie d’en savoir plus, d’autant plus qu’il est agréable de retrouver le Méta-Baron après toutes ces années d’absence. La suite de ce diptyque promet un combat épique et une intrigue fabuleuse.
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