Le lundi 11 janvier 2016 dans Movies, News
En cette matinée du 11 Janvier, le monde a perdu l’un de ses monuments: caméléon sublime, père du glam rock, icône de style, musicien de génie, les mots nous manquent pour décrire l’immensité de David Bowie, emporté à 69 ans par un foutu cancer.
David Robert Jones de son vrai nom allait bientôt fêter ces 50 années de carrière à travers lesquelles il a évidemment marqué l’histoire de la musique (Let’s Dance, Space Oddity, l’album Low …), mais également celle de la mode et du cinéma. Nous avons choisi de lui rendre hommage en 5 films.
L’Homme Qui Venait D’Ailleurs (1976) – Nicolas Roeg
Son premier rôle principal, celui d’un alien venu sur Terre pour y trouver les ressources manquant à sa planète. Bowie a coécrit la pièce de théâtre Lazarus, qui se joue jusqu’au 19 Janvier au New York City Theatre en s’inspirant de son rôle de Thomas Jerome Newton, l’extra-terrestre humanoïde.
Les Prédateurs (1983) – Tony Scott
Le couple d’immortels qu’il forme avec Catherine Deneuve est resté dans les annales. Un film sensuel et sombrement romantique où Bowie le vampire se perd dans les nimbes du vieillissement et du désamour.
Furyo (1983) – Nagisa Oshima
Un film intense dont l’intrigue se déroule dans un camp de prisonniers à Java où le rebelle Major Celliers et l’intransigeant Capitaine Yonoi s’affrontent dans une guerre silencieuse et intérieure. Bowie y est sublime, et la bande originale composée par Ryuichi Sakamoto (qui joue également dans le film) est restée dans les annales.
Moi, Christiane F, Droguée, Prostituée… (1981) – Uli Edel
Tiré du best-seller éponyme, ce film sombre s’éclaire à travers une scène de concert, la seule où Sieur Bowie apparaît, interprétant Station to Station. Mythique.
Zoolander (2001) – Ben Stiller
La palette de jeu de Bowie ne se limite pas aux rôles dramatiques et complexes et c’est avec un paquet d’autodérision qu’il apparaît en tant que juge du podium dans Zoolander
Ponce Pilate dans La Dernière Tentation du Christ de Scorcese, Nikola Tesla dans Le Prestige, méchant Roi des Gobelins dans Labyrinthe, chacun de ses passages sur le grand écran était marqué par la grâce. L’un des artistes les plus complets du siècle nous a quitté, mais son héritage est immense.
R.I.P Starman