Continuons de chercher par où le bat nous blesse dans la description de cet univers primitif ( terme que je préfère à primordial )
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-« Il me semble que tu cherches à me démontrer , PAPA , qu’ il serait difficile, après la mort thermique de notre univers actuel , de repartir du même pied !Il se sera dilaté et éparpillé au point de ne plus pouvoir être rassemblé a nouveau pour une nouvelle phase brulante……Et sous forme d’atomes de FER et sans hydrogène !
-« Ce n’est qu’ un modèle d’univers qui présente les choses ainsi CHRISS ! Dans un des scénario de mort thermique, la densité d'énergie deviendrait tellement faible qu’on ignore si le système possèderait encore la ressource d’être considéré comme gravitationnel, ( et de pouvoir de ce fait récupérer tout ce qui a été dispersé ) ….. Dans mon article précédant j’ai supposé , qu’ en jouant sur l’infinité du temps une récupération des masses serait possible et que la condensation gravitationnelle pourrait recommencer à jouer très lentement ……. Mais c’est une hypothèse comme une autre …. Car il en existe en effet des tas de différentes…. Avec seulement très peu de matière subsistante et si dispersée , il serait possible de spéculer que l'univers entrerait dans une seconde ère vers un faux vide ou un vide stochastique , ou, même asymptotiquement vers un vide de NEWTON ….. C’est pourquoi je t’ai parlé de l’hypothèse de la mort d’un univers qui s’effondrerait de diverses façons , et en variant son espace -temps…. soit par contraction jusqu’ a très forte densité ( BIG CRUNCH ) soit en se « déchirant » ( ou en dissolvant ) les masses et ondes EM au profit d’un espace-temps a forte énergie négative ( BIG RIP ) soit encore au profit de cette énergie noire ……..Dans le premier cas cela autoriserait un nouveau big bang einsteinien , dans le 2ème ou 3ème cas je ne vois pas très bien comment….
J’ai passé également ici en 2014 un article décrivant l’évolution de la quantité de matière noire et de l énergie noire en fonction du temps de vie de notre univers …Pour te résumer a peu près ce que VOLKER SPINGEL and Co présentait , je dirais que jusqu’à 10 puissance 5 années le rayonnement aurait dominé …Ensuite jusqu’à aujourd’hui la matière aurait pris le dessus ,en termes de contribution à la densité d’énergie ….Et compte tenu des résultats de PERLMUTTER /SATELLITE PLANCK , l’énergie sombre viendrait à les dominer tous maintenant …..Mais a vrai dire tout ce genre de littérature scientifique , je vous le présente pour vous tenir au courant …Mais pas du tout parce que j’y adhérerai moi-même à 100% !
-« Ah çà y est PAPA ! tu repiques ta crise périodique de scepticisme !
-« Mais CHRISS il convient de temps en temps de distinguer avec lucidité le connu de l’inconnu ou SURTOUT du supposé par le calcul !…… Les équations de la relativité générale sont si complexes que peu de solutions analytiques exactes sont utilisables en cosmologie ou en astrophysique . C’est une des raisons qui font encore le succès du modèle le plus simple de tous, le modèle supposé « homogène ». Son principal défaut devient alors la méconnaissance de 95% du contenu de l’Univers . Pour que ce modèle, dit aussi "de concordance", soit compatible avec les observations cosmologiques, il a fallu en effet y injecter plus de 20% de matière "noire" et 75% d’énergie "sombre" dont la nature et les propriétés restent inconnues en physique expérimentale et qui n’ont été observées jusqu’à présent ni en laboratoire, ni dans l’Univers….Encore faut-il souligner que des physiciens très connus par exemple Mordehai Milgrom ( théorie MOND ) , John Moffat ( théorie MOG) se passent très bien de ces concepts « noirs » en modifiant un peu la formule de la gravité ….Et tout récemment d’ailleurs j’ai présenté ici d’autres auteurs qui s en passent également ( Stéphane Le CORRE )….
Depuis les débuts de la cosmologie moderne utilisant la théorie de la relativité générale, les seuls modèles retenus pour se dépêtrer des paramètres de ces équations et décrire la géométrie et la dynamique de l’Univers ont été de commencer par les considérer spatialement homogènes. La formation des structures à grande échelle était obtenue par perturbation linéaire d’où les difficultés à former les structures (amas, galaxies , étoiles ) avec la rapidité adéquate . Mais si maintenant nous revendiquons être rentrés dans l’ère de la cosmologie dite ’’de précision’’, alors cette hypothèse d’homogénéité doit être considérée comme une approximation d’ordre zéro et la théorie des perturbations linéaires comme une approximation du premier ordre. On ne peut plus ignorer l’influence des inhomogénéités observées à quelques échelles que ce soit ,tellement c’est devenu criant ! . L’utilisation de solutions hétérogènes de la relativité générale est donc incontournable Dans ce domaine Krzysztof Bolejko, Andrzej Krasinski, Charles Hellaby et Marie-Noêlle Célérier ont obtenu et décrit des résultats "Structures in the Universe by Exact Methods : Formation, Evolution, Interactions’’, Cambridge Monographs on Mathematical Physics, » qui méritent tout autant que d’autres d’être pris en considération ……..
A suivre