A la sortie de ce cocktail, j’avais absolument l’impression d’avoir dansé devant le buffet. Je crevais de faim. Ah ! il y avait de quoi manger. Mais à condition de pouvoir approcher de la sainte table. Une armée de pique-assiettes formait un barrage quasiment infranchissable. En rentrant à la maison je me suis précitée sur le frigo, heureusement bien rempli.
- Plus d’empêcheur de danser en rond, plus de trouble-fête.
- Je m’en suis mis plein la panse : quand le chat n’est pas là les souris dansent, personne pour me limiter ou me faire des réflexions.
- Ni évidemment pour me mettre une danse, me frapper. Ça se passe d’ailleurs d’une manière beaucoup plus insidieuse en (bonne) société, une petite bousculade, un coup de coude “malencontreux”, un pied qu’on écrase “Oh, pardon. J’espère que je ne vous ai pas fait mal…”
- Bref entre toutes mes victuailles, je ne savais plus sur quel pied danser, que choisir. Salades, charcuterie, fromage ? Un peu de tout finalement.
- Et pour me donner encore un peu plus cœur à la danse, m’encourager et me mettre définitivement de bonne humeur - vous ne le répéterez pas, je compte sur vous - je me suis ouvert une bonne bouteille. Pas grave, je sais m’arrêter et mon lit n’était pas loin.