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Le danger musulman

Publié le 09 janvier 2016 par Réverbères
Le danger musulman
FMG©2006
Par les temps qui courent, il y a beaucoup de fantasmes qui se répandent sans limite sur la toile électronique mondiale. Spécialement en ce qui concerne les musulmans qui seraient responsables de tous les maux et surtout les exterminateurs de notre belle société occidentalo-chrétienne !
Je ne vais pas dire qu’il n’y a pas de problème avec la religion musulmane. Même si je suis convaincu qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre l’Islam et les dérives terroristes qu’il engendre, c’est quand même cette religion qui les engendre, oserais-je dire « à l’insu de son plein gré ». Ceux qui savent ce qu’est l’Islam, ce que signifie cette religion, savent aussi qu’elle ne vise au bout du compte que la compassion avec chaque être humain. Bien loin des actes terroristes commis – de toute évidence abusivement – en son nom.
Je ne suis ni musulman ni spécialiste de cette religion. J’ai, dans ma profession, côtoyé de nombreux musulmans, sans que cela ne pose jamais le moindre problème. Je pense cependant que l’Islam est une religion qui n’a pas su évoluer. C’est en fait une religion du désert. Celui-ci dicte ses exigences. Quand on est dans le désert, il est bon de se lever à l’aube et de s’ablutionner cinq fois par jour. C’est une question d’hygiène. Quand on est dans le désert, il vaut mieux ne pas manger de porc qui ne peut être que contaminé par la chaleur ambiante. C’est une question d’hygiène. Quand on est dans le désert, il est bon de jeuner un mois par an pour purifier le corps de toutes les crasses qu’il assimile le reste de l’année. C’est une question d’hygiène, que les chrétiens avaient d’ailleurs bien intégrée lorsque le Carême avait encore ce sens. Et quand on est dans le désert, on est bien sûr solidaire du pauvre qu’on rencontre au détour d’une dune. Si on est un peu mieux loti que lui, alors on lui doit l’aumône, en fonction de ses besoins. À travers ses cinq piliers, l’Islam ne dit pas autre chose, avec en plus la croyance en un Dieu unique – tout comme les chrétiens et les juifs – et la nécessité de faire au moins une fois dans sa vie le pèlerinage à La Mecque. L’essentiel de l’Islam s’arrête là.
Mais on ne peut nier qu’il y a les dérives. Celles-ci sont malheureusement souvent suscitées par notre société soi-disant chrétienne. Un débat tourne pour le moment autour des dates des examens qui, en juin 2016, coïncideront avec le Ramadan, cette période de jeûne liée au désert… ou à la santé ! En Belgique, l’Exécutif des musulmans s’est dit « favorable à une adaptation des horaires et des calendriers ». Il n’y a là aucune revendication. Juste une expression vers une faveur… Il n’en faut pas plus pour que les boucliers occidentaux se soulèvent plein de rage et d’obscurantisme. Personnellement, je pense qu’il ne faut rien changer au calendrier des examens (si ce n’est en les supprimant purement et simplement, mais là, c’est le pédagogue qui parle, pas l’observateur de nos sociétés). Les examens n’ont rien à voir avec la religion et – quoi qu’on en dise – ce n’est pas parce qu’on est en période de Ramadan qu’il serait impossible d’y participer. Je ne suis donc pas sûr que l’Exécutif des musulmans émette un avis pertinent sur cette question. Je suis sûr par contre que tous ceux qui s’élèvent avec véhémence contre cet avis sans importance se trompent de cible. Et ne font dès lors que contribuer à justifier, voire à susciter, les desseins terroristes de certains.

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