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Patrick Blanc va naître en 1953, à la Clinique des Fleurs d'Issy Les Moulineaux. Pendant son enfance, à travers sa passion pour l'aquariophilie, il s'intéressera dans un deuxième temps aux plantes nécessaires à la vie de ses poissons. Il obtiendra son doctorat ès Sciences à l'Université Pierre et Marie Curie en 1989, et débutera ses recherches pour le CNRS en 1982.
Il créera 250 réalisations végétales à travers le monde, en collaboration avec des architectes de renommée mondiale.
Le premier article mentionnant Patrick Blanc comme le créateur du Mur Végétal date de 1978. Il déposera le brevet pour ce mur dix ans plus tard.
Le mur végétal initial, en France, voit le jour au Musée des Sciences et de l'Industrie en 1986.
En 1994, au Domaine de Chaumont-sur-Loire, lors du Festival des Jardins, Patrick Blanc y présentera son innovation. A noter que ces murs végétaux sont toujours présents dans le jardin expérimental du Domaine.
Patrick Blanc a reçu de nombreux prix et récompenses pour ses travaux. Sa dernière découverte est celle d'une nouvelle espèce de Bégonia aux Philippines. Elle portera désormais son nom Begonia blancii.
Dans la nature, la végétation peut coloniser tout type de support tant que l'équation "eau + gaz carbonique + photosynthèse" est respectée. De cette manière, la plante s'adapte au milieu dans lequel elle vit et se développe.
Grâce à ses observations, Patrick Blanc parvient à définir un modèle pour la croissance verticale de ces plantes. Il faut pouvoir assurer une superposition de différents éléments garantissant la croissance et la fixation à long terme des racines des plantes, sur une surface et non un volume.
Ce mur végétal peut être installé n'importe où à la condition qu'un éclairage d'appoint soit installé.
Pour créer ces murs, Patrick Blanc superpose trois éléments: un cadre métallique, une feuille de PVC expansée et une nappe d'irrigation. Les plantes sont installées sous forme de graines, boutures et plantes adultes.
L'arrosage est réalisé par un tuyau percé au sommet du mur. Cet arrosage d'eau et micro-nutriments va se disperser dans la feutrine qui jouera le rôle de nappe d'irrigation. Les mauvaises herbes ne parviennent pas à se développer sur des surfaces verticales. Ce faisant, l'entretien est réduit à la taille annuel des arbustes.
Le mur végétal, en ville, est un refuge pour la biodiversité, ainsi qu'un moyen d'isolation des bâtiments. Cela réduit les besoins en climatisation l'été et en chauffage l'hiver.
En outre, certaines espèces de plantes possèdent une activité dépolluante intéressante.
Patrick Blanc est l'auteur de plusieurs ouvrages que vous pourrez retrouver en cliquant ici