Il y a 20 ans François Mitterrand nous quittait

François Hollande est à Jarnac (Charente) pour se recueillir sur la tombe de François Mitterrand, vingt ans jour pour jour après sa mort et près d’un siècle après sa naissance.

Le chef de l’État doit « rendre un hommage simple, sobre et solennel, là où il est né et là où il est enterré ». Il sera le premier Président de la République en exercice à s’y rendre pour commémorer la disparition de celui qui présida la France pendant deux septennats, de 1981 à 1995.

Accueilli par la fille de François Mitterrand, Mazarine Pingeot et l’un de ses fils, Gilbert, il ira au caveau familial et rejoindra d’autres membres de la famille et des personnalités qui ont marqué les années Mitterrand : Jack Lang, Anne Lauvergeon, Pierre Bergé, Hubert Védrine. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et des membres du gouvernement tels que Bernard Cazeneuve, Harlem Désir et Martine Pinville seront également présents. François Hollande doit visiter la maison natale de François Mitterrand, dans l’intimité et à Paris, un grand dîner réunira de nombreuses personnalités et ministres.

François Mitterrand fut un bon président pour 59 % des Français. Les passions se sont apaisées et 2 Français sur 3 (65 %) disent garder un bon souvenir des années Mitterrand. Ils sont 59 % à estimer qu’il a été un bon président.

Les deux présidents de gauche de la Ve République, François Mitterrand et François Hollande, ont partagé un rêve commun celui de « changer la vie » pour l’un et de « réenchanter le rêve français » pour l’autre. Mais les deux ont eu la lourde tâche de « réparer » la France derrière une droite qui, chaque fois, laisse de lourdes traces après son passage au pouvoir.

Grands travaux, prix unique du Livre, IVG remboursée, radios libres, impôt sur les grandes fortunes, 39H, 5ème semaine de congés payés, Décentralisation, retraite à 60 ans, abolition de la peine de mort, droits des salariés, RMI, grande bibliothèque de france, Pyramide du Louvre … François Mitterrand reste comme le symbole du renouveau du socialisme français et de l’union de la gauche.

Sa maladie l’a emporté en janvier 1996.