Le Parti socialiste a appris, avec émotion et tristesse, la disparition de Pierre Boulez, grand musicien et artiste dans toutes ses dimensions.
Créateur, Pierre Boulez s’est résolument inscrit dans l’héritage de ses maîtres de la musique sérielle en poursuivant une œuvre novatrice et marquante. Son travail prend place très tôt dans l’expérience des musiques concrètes qui le conduiront à la fondation et à la direction de l’IRCAM en 1977 puis de l’ensemble Inter Contemporain.
Compositeur notamment du « Marteau sans maître » chorégraphié par Maurice Béjart, il a aussi travaillé inlassablement à la diffusion de la musique contemporaine .
Pierre Boulez fut aussi le grand chef d’orchestre français du 20ème siècle, à la tête de prestigieuses formations musicales (Orchestres symphoniques de Cleveland, de la BBC ou de New York) et invité des plus grands festivals lyriques de Salzbourg, Aix en Provence ou Bayreuth. Sa direction de la tétralogie de Wagner, mise en scène en 1976 par Patrice Chereau fera date dans l’histoire de l’Opéra.
Théoricien de la musique contemporaine, pédagogue apprécié, créateur et interprète, Pierre Boulez a rayonné non-seulement dans le monde de la musique, mais plus globalement dans celui de la vie culturelle et intellectuelle en France et dans le monde.