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La musique contemporaine pleure la mort de Pierre Boulez

Publié le 07 janvier 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Pierre Boulez s’est éteint à Baden-Baden à l’âge de 90 ans. Cette ville allemande marque son premier exil au début des années 1960. C’est en 1974 que le compositeur décide de revenir en France, lorsque le Président Pompidou lui demande de fonder l’Ircam (Institut de recherche et de coordination acoustique/musique) ainsi que l'Ensemble Intercontemporain. Une expérience inspirante puisqu’il est également à l’origine de la Cité de la musique inaugurée en 1995 et de la Philharmonie de Paris ouverte en janvier 2015.

Mais Pierre Boulez est un artiste avant-garde et avant tout avec une trentaine d’œuvres au compteur, dont Le Marteau sans maître (1955) et Répons (1981-1988). Si le répertoire symphonique est son domaine de prédilection, il a également marqué l’opéra en participant à des productions inoubliables telles que le Ring du centenaire (1976-1980) et la première mondiale de la version intégrale de Lulu de Berg au Palais Garnier (1979).

Sans baguettes mais pourvu d’un talent indiscutable, Pierre Boulez est devenu dès les années 1950 le plus grand compositeur-chef d'orchestre de son temps.

Né le 26 mars 1925 à Montbrison (Loire), Pierre Boulez a suivi au Conservatoire de Paris l'enseignement d'Olivier Messiaen. Depuis ce moment, il n’a eu de cesse de se renouveler et d’innover, notamment grâce à une forte personnalité autodidacte. C’est une opération des yeux qui le contraint d’arrêter sa carrière à l’âge de 88 ans.

Pierre Boulez a marqué la musique contemporaine de son vivant, c’est désormais à elle de faire perdurer son souvenir.

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