Par Talia Stiegler - 07/01/2016 | 1:20
" Nous pensons qu'en Irak, c'est de l'ordre de 40 %. En Syrie, il est plus difficile d'obtenir un chiffre précis, mais nous pensons que c'est environ 20 %. En comptant l'Irak et la Syrie ensemble, les combattants d'EI ont perdu 30 % du territoire qu'ils contrôlaient naguère ", a estimé le colonel Steve Warren.
Au printemps dernier, les djihadistes ont perdu le contrôle de la ville de Tikrit (nord) et, plus récemment, en décembre, les forces loyalistes ont reconquis Ramadi, le chef-lieu de la province d'Anbar située à l'ouest de Bagdad.
Un mois plus tôt, les combattants kurdes ou peshmergas avaient chassé les éléments du groupe EI de la ville de Sinjar. Dans ce contexte, il n'est guère surprenant que le Premier ministre irakien, Haider el-Abadi, ait déclaré fin décembre dernier, que " 2016 sera l'année de la grande victoire finale, qui verra la fin de la présence de Daech en Irak ". Il a aussi assuré que l'armée irakienne reprendra le contrôle de Mossoul, la deuxième ville du pays tombée dans l'escarcelle djihadiste depuis juin 2014.
Pour ce qui est de la Syrie, l'organisation de l'EI a perdu, l'été dernier, le contrôle de la ville de Tel Abuad, située à côté de la frontière avec la Turquie après avoir échoué, au début de 2015, de prendre le contrôle de la ville kurde de Kobani.