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Rene magritte

Publié le 06 janvier 2016 par Aelezig

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René Magritte, né le 21 novembre 1898 à Lessines (Belgique) et mort à Schaerbeek le 15 août 1967, est un peintre surréaliste belge. 

Son père est tailleur, sa mère modiste. La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond et Paul. En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture. Magritte fréquente alors l'atelier de Félicien Defoin

Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912, sa mère se suicide par noyade. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes. Il fait ses études à l'Athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913, une fille de treize ans, Georgette Berger, qui deviendra plus tard son épouse. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Les premières œuvres de Magritte, de style impressionniste, datent de 1915.

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De 1916 à 1918, Magritte fréquente l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il travaille en 1919 et 1920 dans l'atelier de Pierre-Louis Flouquet qui lui fait découvrir le cubisme et le futurisme. Avec Flouquet et les frères Pierre et Victor Bourgeois, il collabore à la revue Au volant que dirige Pierre. Des toiles de Magritte et Flouquet sont exposées en janvier 1920 au Centre d'art de Bruxelles. Après avoir fait en 1921 et 1922 son service militaire, il épouse en juin 1922 Georgette Berger qu'il a retrouvée par hasard au Jardin botanique de Bruxelles. Il travaille de 1921 à 1924 comme dessinateur, avec le peintre Victor Servranckx, dans l'usine de papier peint Peters-Lacroix.

En 1924, Magritte rencontre Camille Goemans et Marcel Lecomte qui l’introduisent dans le milieu dada. Il vit alors sa plus grande émotion artistique : la découverte d’une reproduction du Chant d'amour de Giorgio De Chirico. 

Le rapprochement du groupe Correspondance, qui réunit dès 1924 Nougé, Goemans et Lecomte, avec Mesens et Magritte, leur confection d'un tract commun en septembre 1926 contre Jean Cocteau, auquel s'associe le musicien André Souris, leur participation commune en 1927 au dernier numéro de la revue Marie créée par Mesens en juin 1926, marquent l'ébauche de la constitution du groupe surréaliste de Bruxelles, que rejoint en juillet Louis Scutenaire et Irène Hamoir. Le groupe se trouvera réuni en janvier 1928 pour la première grande exposition de Magritte à la galerie L'Époque dirigée par Mesens. Magritte peint dès 1926 Le Jockey perdu, l'une de ses premières toiles surréalistes, réalise plusieurs projets publicitaires pour la maison de couture Norine van Hecke, et illustre en 1927 pour la maison Muller et Samuel le catalogue des fourrures pour 1928 (le Catalogue Samuel), édité avec des textes de Nougé.

En août 1927, Magritte quitte la Belgique et séjourne au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) jusqu'en juillet 1930. Il rencontre les surréalistes (André Breton, Paul Eluard, Max Ernst, Salvador Dali), participe à leurs activités et expose à la galerie Goemans. Il publie en 1929, Le Sens propre, suite de cinq tracts reproduisant chacun l'un de ses tableaux avec un poème de Goemans, et Les Mots et les images dans La révolution surréaliste. Durant l'été, il rend visite à Dalí à Cadaquès. Les liens avec les surréalistes parisiens restent cependant difficiles, et René Magritte se brouille avec André Breton.

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La crise de 1919 arrivant en Europe, René Magritte doit retourner en Belgique en 1930, les contrats de publicité (ce qu'il appelait ses travaux imbéciles) qui lui permettaient de vivre ayant été rompus. Il présente en 1931 à Bruxelles une exposition organisée par Mesens. Il adhère l'année suivante au Parti communiste belge. Entre 1931 et 1936, il participe à une petite entreprise de publicité, une activité alimentaire qu’il n'exerce certainement pas par vocation et qui s’est étendue sporadiquement entre 1918 et 1965. Il est à noter que Magritte, contrairement à ses fréquentations surréalistes, notamment Dalí et Breton, sera toujours opposé, pour ne pas dire résistant, à la psychanalyse. L'art n'a pas besoin selon lui d'interprétations mais de commentaires ; l'enfance de l'artiste ne saurait donc être évoquée pour comprendre ses productions.

Il réalise en 1936 sa première exposition à New York, puis à Londres en 1938. Après l'invasion allemande, le 19 mai 1940, de la Belgique, Magritte quitte Bruxelles, séjourne trois mois à Carcassonne, où le rejoignent Scutenaire, Irène Hamoir, Raoul et Agui Ubac, puis rentre à Bruxelles.

De 1943 à 1945, Magritte utilise la technique des impressionnistes durant sa période du surréalisme en plein soleil ou période Renoir. En mars 1948, il peint en six semaines une quarantaine de tableaux et de gouaches aux tons criards (période vache) destinées, en un acte typiquement surréaliste, à dérouter les marchands parisiens et scandaliser le bon goût français, qui sont exposées à la galerie du Faubourg.

De 1952 à 1956, Magritte dirige la revue La Carte d'après nature, présentée sous forme de carte postale. Il réalise en 1952 et 1953 Le Domaine enchanté, huit panneaux pour la décoration murale du casino de Knokke-le-Zoute, en 1957 La Fée ignorante pour le Palais des Beaux-Arts de Charleroi et en 1961 Les Barricades mystérieuses pour le Palais des congrès de Bruxelles. Une première exposition rétrospective de son œuvre est organisée en 1954 par Mesens au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

Le succès de Magritte vient lentement grâce au marchand Iolas, à partir de 1957, et à l’Amérique. En avril 1965, il part pour Ischia en Italie pour améliorer sa santé et passe par Rome, avant de se rendre en décembre pour la première fois aux Etats-Unis à l'occasion d'une exposition rétrospective au MOMA, présentée par la suite à Chicago, Berkeley et Pasadena.

Magritte meurt chez lui à Schaerbeek le 15 août d’un cancer à soixante-huit ans. 

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D'après Wikipédia


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