Les images sont fugaces et ne racontent jamais la même chose. Voici une enfance, voici un amour, voici des paroles, voici des corps. « Grandir c’est se séparer », depuis le premier jour. Grandir, « devenir ce qu’on est », et attendre, on ne sait plus quoi ni qui. Les images viennent, « ce qui n’est pas nommé s’entête à apparaître ». On voudrait « remonter le courant jusqu’à la source ». Et la fatigue (j’entends la voix de Barbara chantant ce mot dans un souffle)… Des voix se mêlent, qui parlent du corps, qui parlent du temps, et de l’absence, car « seule l’absence est fidèle ». Les pages ne peuvent pas se remplir toutes : l’oubli gagne sa place « entre les blancs ».
« Où va le souffle après ? Où vont les mots ? »
L’image de cette femme, assise, attendant, comme était assise sur sa chaise la petite fille : « Va venir la chercher c’est sûr ».
Un autre livre de Mireille Fargier-Caruso a été présenté ici.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble