Pourquoi je ne prends plus JAMAIS de bonnes résolutions pour la nouvelle année.

Par Jean-Pascal Guillon @mareflo66

En ce début de nouvelle année (j’en profite au passage pour vous adresser mes meilleurs vœux de bonne santé mais aussi de bien-être et de bonheur), il est bien difficile d’échapper à l’énoncé des bonnes résolutions des uns et des autres.

Et pourtant, pour ma part, j’ai décidé de ne plus suivre cette coutume qui remonte pourtant à l’antiquité, les Babyloniens prenant l’engagement à cette occasion de rembourser leurs dettes et de rendre les objets agricoles empruntés aux autres l’année écoulée.

Je vous explique …

Une tradition aussi immuable qu’inutile.

Chaque année, le repas de la Saint-Sylvestre est l’occasion d’affirmer son intention : chacun prend l’engagement de renoncer à ses travers et de se bonifier pour l’année à venir. Mais vous, parmi les bonnes résolutions 2015 que vous avez prises, combien en avez-vous effectivement tenues ? Aucune ou très peu !!

Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Une étude menée par Richard Wiseman de l’université de Bristol nous révèle que 88 % des bonnes résolutions finissent par échouer.

Au vu de ces résultats, je vous conseille donc d’oublier au plus vite les bonnes résolutions que vous avez prises il y a à peine quelques jours et je vais de ce pas vous exposer les raisons qui me poussent à vous donner ce conseil.

Le changement n’est pas une question de date.

Croyez-vous au fond de vous qu’il suffise de passer à une nouvelle année pour que votre existence change du tout au tout comme par miracle ? Non, bien sûr !

Le changement, le vrai, celui qui se réalise effectivement ne dépend pas de la date à laquelle on le décide mais de la volonté que l’on a de le réaliser.

Il faut un engagement très fort, basé sur une conviction intime et profonde du bien-fondé de ce changement et l’accompagner d’un plan d’action concret au jour le jour. C’est le seul moyen, à l’inverse des bonnes résolutions convenues qui ne durent souvent que le temps de la soirée où elles sont énoncées, d’obtenir des résultats effectifs et durables.

D’autre part, changer est le résultat non pas d’une décision mais d’une discipline quotidienne qui impose de renoncer avant tout à une multitude de petites et mauvaises habitudes.

Les bonnes résolutions sont anxiogènes.

La plupart du temps, l’objectif que l’on se fixe est à la fois trop lointain et trop ambitieux. Constater dès les premiers jours que l’on ne parviendra pas à tenir ses resolutions est un facteur d’anxiété très important.

Cette fameuse « peur de l’échec » est l’origine d’une forme de procrastination, elle-même responsable du passage à la poubelle de nos bonnes résolutions.

Pire, cette anxiété est génératrice d’un sentiment de culpabilité qui nous « pourrit » rapidement le démarrage de la nouvelle année et va donc à l’opposé du résultat escompté. Il en résulte une diminution de la volonté et de la capacité d’agir en même temps qu’une dévalorisation de notre image et d’une perte plus ou moins profonde de notre confiance en nous.

Il ne faut pas chercher à changer pour les autres.

Ici se trouve la vraie raison de l’échec de la plupart des bonnes résolutions !

Ce n’est pas par hasard que les enquêtes révèlent toujours la même liste des bonnes résolutions : perdre du poids, arrêter de fumer, consommer moins d’alcool… Ce sont donc des résolutions convenues, qui ne servent qu’à nous donner bonne conscience, qui ne sont que des réponses aux fameux amis qui nous veulent du bien.

Nous savons donc au fond de nous que nous ne tiendrons pas nos promesses parce qu’elles correspondent à ce que souhaitent les autres et non pas à ce que nous voulons nous-mêmes.

Prendre de bonnes résolutions sous la pression des convenances et pour répondre aux envies de la société s’appelle du conformisme et n’a rien à voir avec de l’amélioration personnelle : le conformisme est aussi peu efficace qu’il est coûteux en énergie que l’on va dépenser en vain.

Alors, je renonce à tous mes projets ?

Non, tout au contraire ! Je cesse simplement de culpabiliser et je me consacre avec enthousiasme et obstination à celle des bonnes résolutions qui me corresponde vraiment : la construction d’un projet personnel de vie.

Ce projet, je vais le baliser étape par étape et surtout le découper en moyens et non pas en objectifs abstraits. Je prends un exemple : au lieu de décider de perdre 5 kilos au cours des 3 prochains mois, je décide de me rendre 2 fois par semaine dans une salle de sport. Ainsi, j’obtiendrai probablement le même résultat mais j’ai bien moins de risque d’échec.

Peu importe la nature de ce projet, qu’il soit aussi gigantesque que de changer radicalement d’existence ou aussi petit que de m’accorder quelques heures de détente chaque semaine, le principal est qu’il me corresponde vraiment, que je me fasse plaisir.

Car, au final, la seule des bonnes résolutions qui mérite vraiment d’être prise, c’est de décider d’être heureux. Qu’en pensez-vous ?

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Jean-Pascal Guillon

Le blogging est un hobby mais le bien-être, la nature et le développement, que d'aucuns qualifieront de durable et moi plutôt de responsable, sont de vraies passions. Lecture et écriture sont pour moi des outils de détente et j'espère au travers de mon blog vous communiquer mon intérêt pour ces sujets et vous permettre d'améliorer votre qualité de vie. C'est ce que j'ai décidé de faire au quotidien depuis déjà un certain nombre d'années et ça fonctionne pour moi, alors pourquoi pas pour vous?