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Confronté à la baisse des revenus pétroliers, le Koweït commence à réduire ses dépenses et à stimuler ses revenus hors pétrole. L'émirat a décidé d’augmenter, en même temps que les prix de l'eau et de l'électricité, le prix de vente de l’essence de manière à ce qu’il soit équivalent aux prix mondiaux.
La réduction des subventions accordées à certains produits de consommation et services publics s'appliquera progressivement sur une durée de trois ans, ce qui fera économiser au budget de l’État un montant de 6 milliards de KD (dinars koweïtiens).
Certains députés se sont opposés à ce que le prix de l’essence devienne équivalent aux prix mondiaux et à la réduction des subventions à certains services publics et produits de consommation. Ils ont précisé que le comblement du déficit budgétaire ne sera pas effectué "par les poches des citoyens".
Pour apaiser le climat social, le ministre du Commerce et de l’Industrie koweïtien, Youssef Muhammad Al Ali, a affirmé que des amendes seront imposées à ceux qui augmenteraient les prix de produits de consommation, suite à l’augmentation du prix de l’essence.
Le Conseil des ministres a, par ailleurs, donné son feu vert au Conseil supérieur chargé de la privatisation pour entamer les procédures de privatisation de toutes les entreprises étatiques. Cette initiative, qui devrait être finalisée dans trois ans, vise à faire économiser à l’État entre 6 et 8 milliards de KD.
Le ministre des Finances koweïtien, Anas Khaled Al Saleh, a indiqué que le déficit du budget 2015/2016 de l’État était de 8 milliards de KD sur la base d'un prix du baril à 30 dollars. Le déficit pourrait même atteindre 10,5 milliards de KD en cas de non application de réformes radicales.