Le projet d’agglomération Sierre / Crans-Montana va de l’avant. Il aura fallu à peine un peu plus d’un an pour qu’il soit doté de lignes directrices. Ce document est en consultation auprès des communes concernées et de l’Etat du Valais jusqu’au 30 juin. Leurs représentants sont invités ce jeudi à une séance d’information détaillée. A la suite de la phase de consultation, le Conseil d’agglomération procédera aux derniers réglages avant l’approbation du document définitif, prévue le 16 juillet.
Le projet d’agglomération Sierre / Crans-Montana réunit 24 communes partenaires: Sierre, Chalais, Chippis, Grône, Icogne, Lens, Miège, Mollens, Montana, Randogne, Chermignon, Venthône, Veyras, les six communes d’Anniviers, les quatre communes de l’espace Dalakoop ainsi que Loèche. Ces communes de plaine et de montagne, de part et d’autre de la Raspille, estiment partager une communauté de destin. Avec l’outil agglo, elles misent sur la coopération et unissent leurs forces en vue d’un développement équilibré à l’horizon 2030.
Des objectifs à atteindre et une boîte à outil pour les réaliser
Les lignes directrices du projet sont le résultat d’un processus participatif en plusieurs volets: ateliers préliminaires en octobre 2007, puis enquête auprès des communes et enfin, ce printemps, série d’ateliers thématiques consacrés au tourisme, à la mobilité, à l’écologie industrielle et à l’espace Dalakoop. Ces soirées thématiques ont réuni à chaque fois une trentaine de représentants des communes et d’acteurs de la région. Elles ont été marquées par un foisonnement d’idées et de propositions ambitieuses et novatrices à développer au niveau de l’agglo.
Il ressort de ces différentes démarches le principe fondamental directeur suivant: un développement territorial efficace et durable nécessite la mise en réseau des communes autour d’un bipôle urbain (Sierre et Crans-Montana), avec Sierre comme leader. Pour y parvenir, la concurrence intercommunale doit se transformer en coopération régionale au service de trois champs d’actions prioritaires et complémentaires: la compétitivité touristique, la compétitivité
industrielle et la compétitivité rurale.
Quant aux moyens pour atteindre ces objectifs, les lignes directrices listent une série d’instruments de planification (plan directeur, gestion intégrée des transports de l’agglo, de la promotion économique, etc.) et mettent en évidence l’importance de mettre sur pied une nouvelle gouvernance. Cette plateforme de coopération et de coordination ne sera pas une «couche» de plus entre les communes et le canton mais un dispositif permettant une meilleure mise en réseau des pouvoirs institutionnels existants.