Cigarette électronique

La cigarette électronique , dénommée aussi e-cigarette a été brevetée par un chinois, Hon Lik en 2005. Cette cigarette offre un dispositif qui génère un aérosol destiné à être inhalé. Le procédé de ce dispositif est soit, électronique, soit électromécanique.

La technologie de vaporisation par résistance chauffante est, quant à elle, née en 2009, par le brevet du chinois David Yunqiang Xiu.

Vue dès le départ, comme une excellente alternative à l'arrêt du tabac, elle a rencontrée tout d'abord un vif succès. En effet, de nombreuses personnes ont arrêté le tabac grâce à elle, mais d'autres n'ont pas réussi...

La e-cigarette, il faut bien le dire, suscite tout de même, ces dernières années, de très nombreuses controverses.
Alors qu'en est-il vraiment de cette cigarette électronique ?
La cigarette électronique :
La e-cigarette se présente à travers différents modèles, plusieurs tailles, plusieurs capacités, plusieurs formes, sous diverses marques qui proposent aussi divers accessoires.
On trouve également sur le marché, la cigarette électronique jetable.

Composition d'une cigarette électronique :

Composition du e liquide :

• Un mélange à base de propylène glycol (PG) et/ou de glycérine végétale (VG), mêlés parfois à de l'alcool ou de l'eau.
• Arômes issus le plus souvent de l'industrie alimentaire.
• Nicotine à des taux variables, 0 à 3,6 % à 36 mg·ml.

Cigarette électronique : une solution efficace ?

Comme alternative parfois reconnue, parfois non, pour la lutte contre le tabagisme, la cigarette électronique suscite des avis bien divergents sur sa réelle efficacité.

Diverses études ont pu démontré que 9 % des fumeurs vapoteurs on pu arrêter le tabac, et 4 à 36 % des fumeurs ont réduit leur consommation d'environ
50 %.
PourBertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié Salpêtrière à Paris et Président de l'Office Français contre le tabagisme, la cigarette électronique est réellement efficace dans la lutte contre le tabac, elle aide véritablement à son sevrage.

Les fumeurs ne sont pas tous passer à l'option cigarette électronique, mais les " vapoteurs" sont très nombreux, ainsi, pour le sevrage du tabac, il semblerait tout de même que la cigarette électronique est un excellent moyen.

Une étude a permis également de démontrer que de 33,7 % de fumeurs en 2010, il n'en restait, à fin 2013, que 27 %. Cependant, la majorité de ces " vapoteurs " reconnaissaient griller une vraie cigarette de temps en temps.

Pour bien vapoter et selon des utilisateurs, il convient de suivre quelques règles et, tout d'abord acheter du bon matériel, soit déjà une cigarette électronique qui permet de pouvoir changer de e-liquide afin de pouvoir varier les plaisirs. De bien comprendre ce qu'est le vapotage, car la cigarette électronique n'a rien à voir avec une vraie cigarette.
Cigarette électronique : Pour ou contre ?

Nous l'avons dit plus haut, pour le pneumologue Bertrand Dautzenberg, la cigarette électronique est un réel moyen actif pour le sevrage du tabac.

Selon lui, et pour un bon sevrage tabagique, la cigarette électronique doit être utilisée seule.

Lorsqu'on fume une vraie cigarette la nicotine parvient très rapidement au cerveau ce qui n'est pas le cas de la cigarette électronique et ainsi le désir de fumer est plus espacé.
Pour éviter de fumer une vraie cigarette en même temps que l'utilisation de la e-cigarette, les "e-liquide" à base de nicotine pour bien commencer sont disponibles.
Pour le sevrage du tabac, l'utilisation de la cigarette électronique a donc déjà fait ses preuves, cependant, il semblerait que sur la durée, l'intérêt pour la cigarette électronique, se restreint.

Selon les études menées depuis 2009, les controverses sont nombreuses, certains estiment que la e-cigarette est encore plus dangereuse qu'une cigarette normale, alors que d'autres personnes restent convaincus qu'elle est moins dangereuse.

Conséquence, pour ou contre, les vapoteurs semblent être moins nombreux en 2015 qu'en 2013.

Sur des récentes études qui ont été menées durant toutes ces dernières années, et notamment par le chercheur Konstantinos Farsalinos, très actif sur de très nombreuses recherches sur le sujet de la cigarette électronique, la conclusion reste celle-ci :

La cigarette électronique reste nettement moins dangereuse que de fumer une cigarette normale.

Cigarette électronique : Quel risques ?

Une étude publiée par Michael Siegel en 2011 dans le Journal of Public Health Policy(en) prétend que la cigarette électronique contient très peu de produits chimiques et reste donc moins dangereuse qu'une cigarette normale.

La cigarette électronique, selon les personnes, reste efficace pour arrêter de fumer.

PourAgence nationale de sécurité du médicament (ANSM), toujours en 2011, le risque de toxicité des solvants utilisés dans les cigarettes électroniques, en particulier le propylène glycol, n'était pas encore démontré, aucun effet indésirable n'ayant été encore constaté.

En 2012-2013, on reconnaît que la vapeur de la cigarette électronique reste moins toxique de la fumée du tabac.

La revue " 60 millions de consommateurs" rapporte en septembre 2013, que selon des tests faits sur une dizaine de modèles de cigarettes électroniques la présence de molécules cancérigènes ( formaldéhyde, l'acroléine ou l'acétaldéhyde) sont bien décelées.

Une autre étude menée en 2014 en Suisse et Belgique met aussi en avant les substances chimiques potentiellement toxiques liées au fait de vapoter et donc d'inhaler la vapeur de façon directe ou indirecte.

En 2015, parmi les dernières études faites, des essais menés sur des souris ont conclu que la vapeur de la e-cigarette rendait plus vulnérable à la pneumonie et grippe, certains composés de la cigarette électronique semblent altérer le système immunitaire animal, les résultats doivent être approfondis, ainsi, les effets de la cigarette électronique sur la santé de l'homme doivent encore être réellement démontrés.

Une toute récente étude américaine de fin 2015 tente à démontrer les effets délétères de la vapeur de la cigarette électronique sur des cellules en culture.
Les substances nocives semblent donc être mises en avant une nouvelle fois même si ces essais ne sont pas encore représentatif des conditions d'exposition du fumeur.

Les chercheurs mettent cependant en avant la dangerosité de la cigarette électronique, en laboratoires, les cellules humaines ont subies des dommages causées par l'inhalation des vapeurs de e-cigarette.

Les cigarettes électroniques ne seraient donc pas aussi inoffensives que voudraient le laisser entendre les différents commerçants.

Par ailleurs, la présence de diacétyle est liée aux maladies respiratoires graves on l'a retrouve dans plus de 75 % des e-liquide.
Selon une comparaison menée entre deux e-liquide, un avec nicotine et l'autre sans, le e-liquide avec nicotine serait plus dangereux, mais le e-liquide sans présente des effets néfastes sur les cellules éputhéliales de la bouche et des poumons en culture. Une autre conclusion démontre que l'ADN est lui aussi endommagé avec l'inhalation de vapeurs.

Le 10 décembre dernier, sur Europe 1, le Professeur Dautzenberg président de la commission de normalisation AFNOR sur les e-cigarettes et les e-liquides et concernant justement le diacétyle, rassure les consommateurs prétextant que les fabricants français se sont déjà mis aux normes.
La norme XP D90-300-2 fixe en effet les critères de qualité pour les e-liquides.

Des exigences de composition, de contenant, et des valeurs limites maximales dont le diacétyle, sont désormais de rigueur.

Le professeur Dautzenberg continue de défendre la cigarette électronique, récemment sur la radio Europe 1 il précisait :

"Ce qui tue c'est le tabac, pas la cigarette électronique".

En conclusion et quoique qu'il se dise, la cigarette électronique reste conseillée au regard du tabac, mais, pour la santé, pouvoir se passer des deux est encore
mieux !