Depuis les attentats de Paris du vendredi 13 novembre 2015, la Capitale belge est devenue ville fantôme. Pris pour cible par les médias et les politiques français, l'économie de Bruxelles souffre. Le passage du Ministre Reynders au Grand Journal n'aura pas suffit pour redorer le blason de la Belgique et donner envie aux touristes de revenir, ni aux belges de se promener sur le Marché de Noël.
Il faut donc agir. J'ai bien lancé mon hashtag #Brusselslove, tout comme Paris l'a fait quelques semaines plus tard mais sans trop de succès pour les deux initiatives. Les autorités bruxelloises ont donc décidé de sortir les grands moyens : dédramatiser - rassurer - convaincre - inciter.
La première communication qu'a faite la région est de montrer que Bruxelles est safe. Via les réseaux sociaux, elle a publié des photos montrant que la vie a repris son cours. 497 000 personnes ont été atteintes par ce biais. Ensuite, elle a diffusé une campagne de visuels décalés reprenant les citations sur Bruxelles de personnes publiques connues sur la scène internationale.
Après avoir rassuré et convaincu le public que la vie avait bien repris son cours à Bruxelles, il était temps de l'inciter à revenir. Pour ce faire, la Région a lancé deux jeux concours à la mi-décembre 2015 #MyBirthdayInBrussels et #LetsGoBrussesl où les internautes pouvaient remporter des séjours dans la Capitale belge.
Pour janvier 2016, la Région a fait appel à une agence de communication afin de développer une grande campagne internationale afin d'encourager les visiteurs à retrouver l'envie de venir à Bruxelles. L'humour et la dérision à la belge seront les maîtres mots de la campagne. Et non, rien n'arrêtera l'humour des belges ! Souvenez-vous des petits chats sur Twitter lors du #brusselslockdown.
Et de l'humour, nous en avons à revendre comme l'illustre la photographie de Hugo Poliart ci-dessous qui se moque de la thalasso du Roi, de la partouze de la DH et du shopping des militaires.