Filles de joies ? Non, aventurières, pionnières, découvreuses, mères du Québec. Des filles abandonnées, pauvres, promises à un sort pas enviable, recluses dans des couvents en attendant mieux, perdues dans La Rochelle et à qui on a offert un autre destin. Nous sommes au début du XVIIème siècle, quand le royaume de France tente de s'établir définitivement au Québec. Dans les colonies qui viennent d'être fondées, que des hommes ou presque. Il faut donc envoyer des femmes, concrètement, pour les faire se reproduire. On leur confère un statut spécial, celui de "filles du roi", qui est à double tranchant : à la fois protégées, elles portent aussi sur leurs épaules le lourd fardeau de devoir peupler la colonie. Si elles se révèlent incapables de pondre, c'est le retour au couvent qui leur pend au nez. Le livre de Bernard Morasin est un hybride, document romancé, roman documenté. Les personnages mis en scène ont réellement existé, tout comme les innombrables conflits avec les Indiens et les hivers enneigés. Le fait de pouvoir s'identifier à l'une de ces femmes nous aide à mieux percevoir toute la difficulté de ce saut vers l'inconnu ainsi que de l'adaptation à une nouvelle contrée. En même temps, celle-ci ou une autre, peu importe. C'est à ce groupe de femmes, près de 900 au total et dont toutes ne sont peut-être pas répertoriées. que l'auteur rend hommage. Non, les filles de La Rochelle n'étaient pas des filles de joie. Il faut rétablir cette vérité. Elles étaient des découvreuses, des pionnières, des courageuses. Les mères du Québec.
Bernard Morasin, Elles étaient les filles de La Rochelle, 2013.
Filles de joies ? Non, aventurières, pionnières, découvreuses, mères du Québec. Des filles abandonnées, pauvres, promises à un sort pas enviable, recluses dans des couvents en attendant mieux, perdues dans La Rochelle et à qui on a offert un autre destin. Nous sommes au début du XVIIème siècle, quand le royaume de France tente de s'établir définitivement au Québec. Dans les colonies qui viennent d'être fondées, que des hommes ou presque. Il faut donc envoyer des femmes, concrètement, pour les faire se reproduire. On leur confère un statut spécial, celui de "filles du roi", qui est à double tranchant : à la fois protégées, elles portent aussi sur leurs épaules le lourd fardeau de devoir peupler la colonie. Si elles se révèlent incapables de pondre, c'est le retour au couvent qui leur pend au nez. Le livre de Bernard Morasin est un hybride, document romancé, roman documenté. Les personnages mis en scène ont réellement existé, tout comme les innombrables conflits avec les Indiens et les hivers enneigés. Le fait de pouvoir s'identifier à l'une de ces femmes nous aide à mieux percevoir toute la difficulté de ce saut vers l'inconnu ainsi que de l'adaptation à une nouvelle contrée. En même temps, celle-ci ou une autre, peu importe. C'est à ce groupe de femmes, près de 900 au total et dont toutes ne sont peut-être pas répertoriées. que l'auteur rend hommage. Non, les filles de La Rochelle n'étaient pas des filles de joie. Il faut rétablir cette vérité. Elles étaient des découvreuses, des pionnières, des courageuses. Les mères du Québec.
Filles de joies ? Non, aventurières, pionnières, découvreuses, mères du Québec. Des filles abandonnées, pauvres, promises à un sort pas enviable, recluses dans des couvents en attendant mieux, perdues dans La Rochelle et à qui on a offert un autre destin. Nous sommes au début du XVIIème siècle, quand le royaume de France tente de s'établir définitivement au Québec. Dans les colonies qui viennent d'être fondées, que des hommes ou presque. Il faut donc envoyer des femmes, concrètement, pour les faire se reproduire. On leur confère un statut spécial, celui de "filles du roi", qui est à double tranchant : à la fois protégées, elles portent aussi sur leurs épaules le lourd fardeau de devoir peupler la colonie. Si elles se révèlent incapables de pondre, c'est le retour au couvent qui leur pend au nez. Le livre de Bernard Morasin est un hybride, document romancé, roman documenté. Les personnages mis en scène ont réellement existé, tout comme les innombrables conflits avec les Indiens et les hivers enneigés. Le fait de pouvoir s'identifier à l'une de ces femmes nous aide à mieux percevoir toute la difficulté de ce saut vers l'inconnu ainsi que de l'adaptation à une nouvelle contrée. En même temps, celle-ci ou une autre, peu importe. C'est à ce groupe de femmes, près de 900 au total et dont toutes ne sont peut-être pas répertoriées. que l'auteur rend hommage. Non, les filles de La Rochelle n'étaient pas des filles de joie. Il faut rétablir cette vérité. Elles étaient des découvreuses, des pionnières, des courageuses. Les mères du Québec.