Magazine Cuisine

Trois vins, trois plats pour notre réveillon : Cuvée Hengst 07 de Josmeyer, Larcis Ducasse 59 et Clos Haut Peyraguey 07

Par Daniel Sériot

WP_20151231_21_51_38_Pro - Copie

Le menu de la Saint Sylvestre est le seul de l'année qui n'est pas longuement travaillé en cuisine. Il doit se vivre à table et n'être pas une contrainte. La simplicité est donc de rigueur. 

Simplicité au niveau technique, mais pas au niveau des mets. Le marché de Libourne est une véritable caverna d'Ali Baba. On y trouve des produits absolument fabuleux et les commerçants ont à coeur de nous présenter leur plus belle marchandise. 

Déambuler entre les étals est un véritable plaisir et une source d'inspiration intarissable : on en vient à regretter de ne pas fêter le passage de l'an plusieurs fois.

Le menu est adopté au bout d'une demi-heure de flânerie et d'achats 

Toasts au raifort et oeufs de saumon

WP_20151231_19_56_16_Pro - Copie

Tartare de gambas et lamelles de gambas marinées à la mangue fraîche et au citron vert

WP_20151231_20_25_51_Pro - Copie
WP_20151231_20_25_57_Pro - Copie

Cuisse de pintade à la truffe et cerfeuil tubéreux

Bavarois au kiwi

WP_20151231_20_15_18_Pro

WP_20151231_21_11_33_Pro

WP_20151231_21_11_38_Pro

Les accords mets/vins sont à peine réfléchis  : nous savons que nous visons juste avec un riesling et c'est surtour la truffe, une belle pépite extraordinairement odorante qui fera de la pintade un véritable mets de luxe en parfaite harmomie avec le fringant Larcis Ducasse 1959!

 Alsace : Josmeyer : Riesling Hengst Samain 2007

WP_20151231_19_56_56_Pro - Copie

La robe de couleur or fin est brillante. Le nez expressif et avenant évoque l'orange, le kumquat, le naphte fin et léger, le safran, le cumbawa et des notes de curry discret. L'attaque est charnue, les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche, rehaussé d' intenses fruits épicés est puissant et énergique, tout en conservant un agréable velouté de texture. La finale est longue, tendue, précise, bien mise en valeur par une juste acidité mûre qui met en exergue la très expressive palette aromatique ( fruits et superbes épices) ; elle est très saline en ultime sensation. Noté 17,5/18, note plaisir 17.

Saint Emilion : Larcis Ducasse 1959 ouvert, dégusté, épaulé, et rebouché deux trois heures avant la dégustation

WP_20151231_20_46_20_Pro - Copie

La robe est très soutenue à assez profonde, de couleur rubis, légèrement évoluée au bord du verre. Le bouquet est intense et complexe avec des arômes de truffe noire, d' humus, de pivoine , de roses, de cerises encore fraîches, et de bois ciré. La bouche est d'une grande élégance, soyeuse, charnue, bien tenue par des tannins fins et fondus tramés dans un corps fuselé et dense, soulignée par des fruits nets ( cerises et léger cassis). La finale est longue, pure, sensuelle, harmonieuse et complexe, ponctuée de fines notes réglissées, calcaires et salines. Note plaisir 18.Une remarquable signature du terroir de Larcis Ducasse

P1030649

P1030651

Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2007

P1030655

La robe offre une teinte or soutenue. L'olfaction est intense avec des arômes d'abricots rôtis, d' oranges confites, d'épices orientales, de champignons nobles et de miel fin. La bouche délivre une liqueur pure, dense , charnue, onctueuse, d'une séduisante concentration, agrémentée d'intenses fruits rôtis. La finale est longue, intense, harmonieuse ( délicate acidité) précise, et d'une bonne complexité que le temps accentuera. Noté 18, note plaisir 17

Posté par Daniel S à 00:01 - Accords mets/vins - Commentaires [0] - Permalien [#]

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines