Homeland

Par Aelezig

Homeland est une série télé américaine créée par Howard Gordon et Alex Gansa, d'après une autre série télévisée, israélienne, Hatufim (en hébreu : « Enlevés »), créée par Gideon Raff. Elle est diffusée simultanément depuis le 2 octobre 2011 sur Showtime aux Etats-Unis et sur Super Channel au Canada. Elle comprend 5 saisons de 12 épisodes (50 à 60 minutes chacun) et la sixième est en tournage et doit sortir courant 2016 aux USA. 

En France la série est diffusée depuis septembre 2012. 

Synopsis

Après une confidence d'un de ses informateurs, Carrie Mathison, agent de la CIA, souffrant en secret de trouble bipolaire, est la seule persuadée que Nicholas Brody, un marine américain libéré lors d'une opération commando en 2011 au terme de huit ans de détention par al-Qaïda, a été converti et représente un risque pour la sécurité nationale du pays. Sa persévérance pour suivre le comportement du marine, qui va virer à l'obsession maladive, va l'amener à déterminer si le traumatisme du soldat est réel, ou s'il participe à une conspiration visant les Etats-Unis.

Acteurs principaux

  • Claire Danes : Carrie Mathison
  • Damian Lewis : Nicholas Brody 
  • Mandy Patinkin : Saul Berenson
  • Morena Baccarin : Jessica Brody
  • Diego Klattenhoff : Mike Faber
  • Rupert Friend: Peter Quinn

La série est tournée à Charlotte, en Caroline du Nord, puis en  Virginie et à Washington D. À noter qu'une grande partie de la troisième saison a été tournée au Maroc plutôt qu'en Iran pour des raisons de sécurité dues au conflit en Syrie en 2013. La saison 5, quant à elle, a été tournée en Allemagne.

Accueil

La presse française salue la force de l'intrigue, la complexité des personnages et l'interprétation des acteurs. Barack Obama déclaré que Homeland était sa série favorite et l'acteur Damian Lewis, qui joue le rôle principal, a été invité à la Maison Blanche. Arrêt sur images salue dans une émission le parallèle pris par la série entre les événements post 11 septembre puis, à partir de la saison 5, les attentats en Europe revendiqués par Daech.

Représentation du monde arabe

La série est souvent critiquée pour sa « propagande islamophobe ». Dans The Progressive, Meher Amad note qu'en dépit de l'intention affichée des auteurs d'inciter le spectateur à distinguer la religion du terrorisme, la série présente une vision biaisée des musulmans. Dans une chronique publiée par Aljazeera, Joseph Massad considère la série comme représentative de « fantasmes américains sur la race et le sexe ». Dans un article publié par le Guardian, Peter Beaumont trouve la représentation des Arabes et des musulmans « non seulement grossière et enfantine mais offensante ». En revanche, dans un article du Guardian, Yair Rosenberg considère que la série est plutôt mal informée qu'islamophobe.

De nombreuses erreurs factuelles entachent le réalisme de la série. Ainsi, dans la saison 2, la coopération entre Al-Qaïda, groupe extrémiste sunnite, et le Hezbollah, groupe islamo-nationaliste chiite, est absolument fausse. Les deux mouvements n'ont ni le même statut, ni les mêmes objectifs, ni le même mode opératoire. Par ailleurs, la rue Hamra à Beyrouth, qui sert de théâtre d'opération au second épisode de la saison et qui est soi-disant une zone contrôlée par le Hezbollah, est en réalité une grande rue commerciale en plein cœur de la ville, pourvue de magasins de luxe, d'hôtels et de cafés branchés où sortent les jeunes le soir. D'autre part, le gouvernement libanais avait envisagé une action judiciaire contre les producteurs de la série à propos de ce qu'il estimait être une représentation fallacieuse du terrorisme à Beyrouth.

La diffusion de la quatrième saison suscite des critiques de même nature. Dans un article publié par le Washington Post, Laura Durkey considère Homeland comme « la plus fanatique des séries télévisées », dont « la structure est construite sur le mélange de toutes les expressions politiques de l'islam, des Arabes, des musulmans et du Moyen-Orient en général en une sorte de menace terroriste globale, de monstre à la Frankenstein qui n'existe tout simplement pas ». Dans un article publié par le New York Times, Bina Shah critique les exagérations et les inexactitudes de la représentation du Pakistan dans la série.

Graffitis détournés

Des photos de graffitis prises dans des camps de réfugiés sont montrés à une équipe de trois décorateurs, Heba Amin, Caram Kapp et Stone, chargés d'en appliquer sur les murs, ils sont généralement pro-Bachar el-Assad, ce qui semble naturel dans des camps de réfugiés. Il est cependant demandé aux artistes de répondre à trois contraintes ; être apolitiques, les images ne doivent pas être copiées pour des raisons de copyright, doit contenir le message « Mohamed est le plus grand », les artistes en charge de ces graffitis, ont profité de l'ignorance de l'équipe de tournage dans cette écriture et langue pour transformer les graffitis en « Homeland est raciste », « Homeland n’est pas une série » et « Homeland est une blague, et elle ne nous fait pas rire ».

D'après Wikipédia

MES IMPRESSIONS :

En dépit des critiques ci-dessus sur le parti pris de la série, qu'il faut relativiser (je verrai à l'usage...), j'ai adoré les deux premiers épisodes... c'est donc parti pour une longue aventure ! J'adore la géo-politique, cela ne pouvait que me passionner, il est vrai.

Affaire à suivre...