Chaque année viennent les rois mages Adorer l'enfant nouveau-né L'athée qui, las, s'en fait ombrage N'en joue pas moins le fin gourmet
Il se repaît de la galette En redorant la Monarchie Tirer les rois reste une fête En de joyeuses compagnies
Le fabophile se fait vorace De fèves aux racées esthétiques Tout en savourant la fugace Frangipane hyper calorique
Ils ont beau dos, Gaspar, Melchior Balthazar guidés par l’étoile Sous le païen confiteor Des gourmandises qu’on dévoile
Le beau jour de l'épiphanie Quand le sapin perd ses épines Sous les guirlandes avachies Au fil des soirées qu’on festine
Tirer les rois avant l’arène Le cirque blanc du froid hiémal Jours de rentrée, bruits pathogènes Douleurs des levées matinales.