En cette période de fêtes de fin et de début d'année, les "grands" médias qui vivent grâce aux généreuses subventions de l'Etat se réjouissent de la banalisation du travail dominical.
Vous me direz, ils sont payés pour vanter la politique de l'Etat, non ? Ou tout au moins, ne pas être trop critique. Et, de surcroît, les propriétaires desdits médias sont des industriels qui ne sont pas complètement désintéressés par la casse du droit du travail...
D'ailleurs, durant la discussion parlementaire relative au projet de loi Macron, les médias dits dominants ont soutenu le pouvoir en place. Si bien que depuis l'entrée en vigueur de ladite loi, ces derniers saluent systématiquement l'instauration du travail dominical dans telle et telle enseigne, et s'inquiètent quand les négociations traînent comme dans les grands magasins parisiens.
En l'occurrence, dans ce contexte social tendu où les syndicats font leur job en défendant les intérêts des salariés, l'héritier milliardaire Serge Dassault, 5ème fortune de France et propriétaire du Figaro, le journal le plus subventionné par l'argent public, s'est fendu d'une petite tribune qui prône la limitation des droits des syndicats au sein des entreprises.
C'est normal, Dassault défend les intérêts de sa classe, mais le plus consternant, c'est que l'argent de nos impôts subventionne son torchon.