Certes, Lemmy n’était pas acteur. Il n’a d’ailleurs jamais fait semblant. Devant les caméras, sur scène, ou ailleurs. Lemmy était lui-même et c’est pour cela qu’on l’appréciait tant. Le leader du groupe de rock and roll Motörhead n’a jamais frayé directement avec le septième-art, même si celui-ci a souvent fait appel à lui. Ainsi, on a pu le voir dans le film Hardware, dans la comédie Eat The Rich, dont Motörhead s’était chargé de la bande-originale, dans la série britannique The Young Ones, dans le film hyper référentiel Radio Rebels (Airheads), et dans plusieurs productions Trauma comme Tromeo and Juliet, Terror Firmer et Citizen Toxie : The Toxic Avenger IV. Bien sûr, on ne compte plus les titres de Motörhead utilisés dans plusieurs longs-métrages et autres séries. Des chansons phares comme Ace of Spades qui aujourd’hui, résonne avec ferveur. Sans oublier la série MTV culte Beavis and Butt-Head.
On retiendra aussi le film Lemmy The Movie, sorti en 2010. Réalisé par Greg Olliver et Wes Orshoski, ce documentaire nous proposait de pénétrer l’intimité de Lemmy. De le voir chez lui nous parler de sa musique, de son incroyable parcours, de ses passions et de ses ressentis sur le monde d’aujourd’hui.
Né le 24 décembre 1945 à Stoke-on-Trent en Angleterre, Lemmy reste populaire pour avoir piloté le bombardier Motörhead pendant 40 ans. Auparavant connu pour avoir tenu la basse au sein de Hawkwind, une autre formation incontournable de la scène rock alternative, Lemmy avait également assisté Jimi Hendrix. Respecté de tous, cet incroyable personnage avait le don de fédérer sans même le vouloir. Respecté, adulé, il n’a jamais fait de concession. Sur sa musique ou sur son mode de vie. Il vivait pour sa musique, il aimait les jeux-vidéos, les femmes, le bon whisky et faisait vrombir sa basse Rickenbacker comme personne. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris son décès ce matin. Il venait de fêter son 70ème anniversaire.
@ Gilles Rolland