inauguration du musée de la justice de draguignan
Le Musée de l'histoire de la justice inauguré à Draguignan.
Niché au pied de la tour de l'Horloge , le musée de la justice a ouvert ses portes en mars. Il a pris ses quartiers dans la maison du bourreau, édifiée en 1846 ,par le ministère de la Justice de Louis-Philippe.
A l'intérieur, le visiteur y découvre les terribles outils utilisés durant le Moyen Age et destinés à faire souffrir le condamné. Vingt-cinq pièces sont visibles , dont la dame de Nuremberg, une chaise avec des clous partout sur laquelle s'asseyait le supplicié , un fouet en métal ou encore l'arrache seins , réservé aux sorcières.
De quoi remonter le temps des supplices... (Var-Matin 31-12-2015)
La guillotine et le bourreau à Draguignan:
« En ce temps-là, chaque département avait son bourreau attitré et résidant au chef lieu judiciaire. Celui de Draguignan, roux, trapu grossier, était logé sur un rocher abrupt dressé au centre de le ville, surmonté d'une tour carrée avec un grand beffroi en ferronnerie de la Renaissance. Il demeurait dans la tour avec sa femme et ses enfants, et la guillotine était remisée dans un hangar. Par deux rainures, on la faisait glisser jusqu'au milieu de la plate-forme, l'exécution se faisait là, après quoi on n'avait qu'à repousser la guillotine dans son hangar, comme une bête carnassière dans sa cage."Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques et Archéologiques de Draguignan et du Var.
M. Pierre-Jean Gayrard, président de la Société d'études, est à l'initiative de ce Musée de la justice.Artisan de cette brillante initiative, Pierre-Jean Gayrard a rappelé à cette occasion que 120 exécutions capitales ont été effectuées à partir de 1798 en contrebas de ce lieu chargé d'histoire.