Les biologistes de l’United Arab Emirates University (EAU) décryptent ici, in vitro et in vivo sur un modèle murin, les mécanismes par lesquels la crocine, un pigment, antioxydant, du safran protège contre le cancer du foie. Aujourd’hui, le sorafenib, un inhibiteur de l’angiogenèse, reste le seul traitement disponible du carcinome hépatocellulaire. Il existe donc un vrai besoin de nouveaux composés thérapeutiques.
Les chercheurs ont donc examiné l’efficacité chimio-préventive d’une des principales biomolécules du safran, la crocine, contre le cancer du foie induit chimiquement chez le rat puis exploré les mécanismes des effets anti-tumoraux du composé. En particulier, l’équipe identifie les protéines exprimées de manière différentes dans les tissus pré-traités avec la crocine vs non-traités. La même analyse est également réalisée in vitro sur des lignées de cellules cancéreuses humaines, traitées avec différentes concentrations de crocine.
L’analyse confirme non seulement les propriétés anti-prolifératives et pro-apoptotiques de la crocine mais aussi ses propriétés anti-inflammatoires contre la protéine NF-kB, un marqueur de l’inflammation. Une protéine qui semble une cible thérapeutique prometteuse pour de nouveaux candidats anticancéreux.
Source: Recent Patents on Anti-Cancer Drug Discovery Dec, 2015 DOI:10.2174/1574892810666151102110248 Saffron-Based Crocin Prevents Early Lesions of Liver Cancer: In Vivo, In Vitro and Network Analyses (Visuel@Bentham Science Publishers)
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