Merci. C'est le seul mot qui vienne à mes doigts appliqués ce soir à mon clavier. Car, en me lançant dans l'écriture de ce blog il y a quelque sept ans j'ai renoncé à l'usage de la plume, que je ne réserve plus qu'à la rare correspondance que j'adresse à des personnes qui me sont chères et pour lesquelles je ne le suis pas toujours...
Merci donc à vous toutes et à vous tous, qui me lisez et sans lesquels je n'aurais certainement pas persévéré dans la tenue de ce blog. En effet vous êtes toujours plus nombreux à avoir la gentillesse de me lire et cela non seulement me touche, mais m'oblige, dans le sens noble du verbe. Car j'y consens bien volontiers.
Merci surtout à celui qui m'a indiqué au tout début de cette aventure la plateforme d'Overblog qui sert de support à ce blog. Pour l'incompétent qu'il était, m'avait-il dit, il ne lui avait pas été trop difficile à l'époque de créer le sien et il me la recommandait, autre incompétent que j'étais. C'était Michel de Poncins, avec lequel je partage une déjà longue amitié.
Feue ma mère disait qu'un de ses oncles était mort en écrivant et qu'elle ne voulait pas suivre cet exemple funeste. Il faut croire que l'inné est parfois plus fort chez moi que l'acquis puisque je résiste à tout sauf à la tentation ... d'écrire. Rien de tel que la graphomanie pour soigner le littéraire contrarié que je suis.
Blaise Pascal disait: "Puisqu’on ne peut être universel en sachant tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose; cette universalité est la plus belle. Si on pouvait avoir les deux, encore mieux, mais s’il faut choisir, il faut choisir celle-là, et le monde le sait et le fait, car le monde est un bon juge souvent." (Pensée 37, édition Brunschvicg)
C'est à cette universalité, faute de mieux, que, modestement, j'aspire avec ce blog. Je sais donc peu de tout, mais ce peu je le découvre principalement dans les livres qui me permettent de vivre plusieurs vies et qui recèlent toujours de véritables trésors, quelque imparfaits qu'ils puissent être, sans doute parce qu'ils sont oeuvres humaines.
Ce peu de tout, je compte bien le partager encore un temps avec vous toutes et vous tous qui voulez bien me lire. Et, comme je ne vous veux que du bien, même si mes propos ne vous agréent pas toujours, je vous souhaite une bonne, heureuse et sainte année 2016, en vous offrant humblement en partage ce peu de tout que je sais et qui ne demande qu'à grandir chaque jour davantage.
Francis Richard
St Jean-de-Luz, le 1er janvier 2016