A toutes les femmes et tous les hommes qui passeront par cette page (à celles et ceux aussi qui n'y passeront pas !), aux Français de racine, de souche, de sang, de sueur, de cœur, de culture ou d'occasion, aux étrangers venus de tous les horizons (on est toujours l'"étranger" de quelqu'un !), aux citoyens du monde et à ceux de nulle part, aux prétendus grands et aux vrais humbles, aux croyants (quel(s) que soi(en)t leur(s) dieu(x), aux incroyants (quelles que soient leurs raisons), aux travailleurs de tous les pays (unissez-vous !), à ceux qui voudraient travailler, aux malades et aux bien portants, aux jeunes qu’on ignore (pas d’expérience) et aux vieux qu’on vire (trop d’expérience), aux démocrates, à ceux qui prétendent l'être, à ceux qui manipulent le climat et à ceux qui le subissent, à ceux qui déclenchent les guerres et à ceux qui en souffrent, aux électeurs (toujours piégés) et à ceux qui affirment être leurs représentants (souvent piégeurs), aux marchands, à leurs clients, aux grands prêtres et petits clercs de toutes les religions et à leurs ouailles (parfois libres, souvent captives), à ceux qui veulent se maintenir au pouvoir, à ceux qui se lèvent pour les en chasser, à ceux qui se damnent pour y accéder, aux menteurs (les mêmes), aux mentis, à ceux qui volent et à ceux qui sont volés, aux riches et aux pauvres, aux savants experts (de plus en plus nombreux) et aux "incultes" citoyens (leur nombre croît au même rythme que celui des "experts"), aux nationalistes, régionalistes, séparatistes, anarchistes, monarchistes, catéchistes, écologistes, déconomistes, violonistes, lampistes, utopistes, journalistes, pessimistes (les mêmes) et aux touristes, aux politologues, cancérologues, tabacologues, anthropologues, déconologues (expertise à créer d’urgence), aux gendarmes et à leurs gibiers, aux maîtres d’école et à leurs élèves, aux ministres et aux sinistres (les mêmes), aux facteurs inspecteurs du permis de conduire et à ceux qui portent encore des lettres, aux présidents et/ou chanceliers qui ouvrent leurs frontières aux migrants et à ceux qui les ferment (les mêmes), aux terroristes et aux terrorisés, aux marchands d’armes et aux donneurs de leçons pacifistes (les mêmes), aux parle-ment-taire(s) et aux taiseux (qui feraient mieux de parler), aux internautes, cosmonautes, aux Argonautes (d’eau douce), aux réfugiés de Calais et aux bourgeois anglais, aux pollueurs et pollués, aux amuseurs publics des chaînes et à leurs amusés enchaînés, aux otages et à leurs preneurs, aux ménages et à leurs peurs, aux enfants, aux sans-dents et aux dentistes, aux puissants et aux artistes, aux vrais et aux faux frères, aux amoureux du Beau et de la Terre, aux écriveurs, à leurs liseurs… BELLE et BONNE ANNEE 2016 ! Que cette année dégage un horizon trop encombré de pulsions primitives, de désirs de conquête et d’asservissement de l’autre. Que, partout dans le monde, elle invite au respect mutuel, qu’elle ouvre les esprits et les cœurs, et nous révèle enfin le sens des mots gravés par nos Anciens au fronton des temples de notre République : LIBERTE – EGALITE – FRATERNITEElle pourra le faire si nous l’y aidons.C'est de notre conscience citoyenne que naîtra d'elle le renouveau de l'humanité. Notre responsabilité est engagée. Ne laissons à personne le pouvoir de parler pour nous, d'agir pour nous, de vivre pour nous.Bonne année... au travail !