Par Sarah J Cohen - 31/12/2015 | 3:37
Le maire de Bruxelles, la capitale de la Belgique a annoncé mercredi l'annulation du feu d'artifice dans le centre-ville, un évènement qui avait rassemblé l'année passée environ cent mille personnes place de Brouckère.
La veille, les forces de l'ordre avaient arrêtées deux personnes soupçonnées de préparer des attentats à Bruxelles pour les fêtes de fin d'année. La menace, jugée " sérieuse ", visait " plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles " selon le parquet fédéral.
Le feu d'artifice a également été annulé à Paris par les autorités françaises qui ont cependant maintenu la traditionnelle célébration du Nouvel An sur l'avenue des Champs-Elysées. La sécurité a été renforcée et près de mille six cents policiers et gendarmes assureront la sécurité du plus grand rassemblement autorisé dans le pays depuis l'instauration de l'état d'urgence, au lendemain des attaques terroristes du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis.
En Turquie, en état d'alerte depuis l'attentat qui a fait cent trois morts plus de cinq cents blessés devant la gare centrale d'Ankara le 10 octobre dernier, la police a arrêté deux membres présumés de l'organisation de l'Etat islamique soupçonnés de préparer un double attentat-suicide à Ankara à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Le niveau de sécurité a également été relevé à Vienne, en Autriche et à Moscou, l'emblématique place Rouge, lieu de rassemblement traditionnel pour le Nouvel An, sera pour la première fois cette année, fermée au public au moment du réveillon. A Madrid, la police limitera à 25.000 le nombre de personnes autorisées à aller sur la Puerta del Sol et à Londres, le feu d'artifice sur les bords de la Tamise est de nouveau payant.