À la fois FPS et hack 'n' slash, Borderlands se buvait jusqu'à la lie. Le jeu était... une tuerie. Gearbox Software nous ressert une rasade de ce grand cru, mais Borderlands 2 fait-il à nouveau couler à flot cette couleur rouge si convoitée ?
Loin de soûler, ce sang neuf semble avoir mûrit sous les beaux rayons de son aîné. Ce monde en cel-shading post-apocalyptique, agrandit et diversifié, compte quelques bugs mais tourne toujours dans la meilleure définition. L'opus débute cinq ans après son aîné avec une chasse au despote. L'humour noir et sarcastique est toujours présent et les sensations de jeu n'ont pas changées.
Les nouveaux personnages, peu différents de leurs mentors, possèdent plus d'options de personnalisations, mais c'est surtout l'arborescence de progression et les " points de brutasse " qui viennent enrichir leur aspect. 87 milliards d'armes différentes et quelques nouveautés bienvenues (artéfacts, boucliers variés, slag...) sont à votre disposition pour affronter un bestiaire vicieux : chaque espèce possède son comportement et un certain doigté de gâchette sera fort utile pour vous en sortir entier. Les quêtes tiennent en haleine une vingtaine d'heures, malgré quelques redondances (quêtes type facteur...).
Dommage seulement que le studio n'ait pas ajouté des quêtes ou des tournois déjà testés dans les DLC du premier...